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On retrouve ses paroles, ses gestes, sa souriante humanité d’un bout à l’autre de la Toile, et donc de la Terre. Aucune frontière ni appartenance religieuse ne semblent lui résister. En à peine quelques mois, ce Pape venu « presque du bout du monde », est devenu un « phénomène mondial ». Après la couverture du Times qui l’a consacré « personnage de l’année », celle du magazine Rolling Stone à paraître cette semaine (lire notre article ici), son compte sur Twitter vient de dépasser la barre des 11 millions de "followers". Et l'enquête exclusive commandée par Aleteia à l'agence Third Place « Internet loves Pope Francis » confirme la popularité comme l'efficacité du message 266e évêque de Rome.
Cette étude sur le pape François a été dévoilée le 28 janvier dernier à Rome, dans le cadre de la conférence « l’avenir de la communication est responsable », organisée par Aleteia.org et le réseau publicitaire AdEthic. Ele a non seulement comptabilisé le nombre de recherches et de mentions du pape François sur la Toile mais aussi le « degré de fidélité » des usagers qui le suivent, tout en relevant les principaux thèmes et arguments qui lui sont associés, au niveau mondial, puis plus spécifiquement sur l’Italie et le bloc Etats-Unis/ Grande-Bretagne/ et Union Européenne.
Les résultats de cette enquête mettent en évidence, au niveau mondial, que le pape François est à la fois la personnalité la plus recherchée sur Google (1 737 300 recherches) et la plus citée sur la Toile (plus de 49 millions de fois), comparé à d’autres leaders mondiaux les plus influents et les plus populaires de 2013, tels que Barack Obama, Vladimir Poutine ou Angela Merkel. A noter néanmoins une exception en Italie, où le pape François cède étrangement sa première place sur le podium à l’ex humoriste Beppe Grillo, chef du Mouvement cinq étoiles (M5S) contestataire et anti-politique, et à l’ex président du conseil, Silvio Berlusconi, pour le nombre de citations sur le Net…
L'étude souligne également une grande particularité géographique : le pape est cité partout sur le Web de manière uniforme, et non dans une région plus qu’une autre, contrairement à d’autres personnages publics comme Barack Obama, dont 52% des référencements concernent logiquement les Etats-Unis.
Se servir d'internet pour parler aux fidèles et se rapprocher d'eux
Le pape François, qui a pourtant eu 77 ans le 17 décembre dernier, deviendrait-il un concurrent de taille pour certaines idoles des très jeunes du monde du spectacle et du sport ? À en juger par le nombre de fois où il est cité sur la Toile, le souverain pontife serait en troisième position, juste après… les One Direction (78 millions) et Justin Bieber (53 millions).
Et si certains leaders ont compris avant les autres l’efficacité d’Internet pour véhiculer leur image et la renforcer au plan politique, le pape François bat pour sa part tous les records en termes de capacité d’interaction. Sur Twitter, par exemple, cette étude Third Place/Aleteia relève que si les comptes Pontifex en différentes langues enregistrent en moyenne 0,79 tweets par jour, en revanche le degré moyen d’implication des utilisateurs de Twitter est des plus élevés.
Ainsi, pour l’Italie, le nombre de personnes qui suivent le compte du pape se révèle même plus actif que celui de Beppe Grillo, qui doit pourtant sa force à Internet : le compte de l’ex humoriste et homme politique italien a beau enregistrer environ 53 tweets par jour, il atteint ce que les professionnels de l'étude de notoriété en ligne appellent un niveau d'engagement moyen de 88 (par rapport aux 1301 du compte @Pontifex_it). La raison de ce niveau d’interaction particulièrement élevé, expliquent les auteurs de l’enquête, est à rechercher « dans l’approche qu'a le pape de cet outil numérique : alors que Barack Obama et Beppe Grillo utilisent Twitter comme plateforme pour diffuser leurs propres contenus, le pape François, lui, l’utilise pour parler aux fidèles et se rapprocher d’eux. »
Et sur Facebook ? Le pape François y est à la fois absent et très présent. En effet, le souverain pontife n'y est pas personnellement inscrit. Néanmoins, il y constitue le sujet de conversation favori : sur les pages (non officielles) qui lui sont consacré, dans toutes les langues, le degré d’implication des utilisateurs connectés (environ 26%) est bien plus élevé que chez d’autres leaders comme Barack Obama (2%), révélant ainsi l’opportunité et le potentiel d’un réseau social comme Facebook pour la diffusion du message du pape et du Christ.
Les résultats complets de cette étude sont téléchargeables (en italien) sur www.aleteia.org/it
Traduction: Isabelle Cousturié