Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Je me souviens de l’une des premières questions d’un ancien catéchisme pour enfants : “Quel est le signe du chrétien? Le signe du chrétien est la croix”.
Toutes les institutions, en particulier aujourd’hui, ont un signe distinctif, un logo qui représente leur image de marque. Je pense que les premiers chrétiens devraient recevoir le prix de la meilleure publicité, pour avoir créé un logo qui représente l’image de la marque Église. On peut difficilement trouver une image plus simple et plus “complète”, par son intensité et son ampleur, de la vision, de la mission et des valeurs de l’Église, que la croix.
Dans une simple croix, sont condensés le passé, le présent et le futur de l’institution divine de l’Église, en faveur des hommes. En même temps, la croix représente le cheminement quotidien du chrétien : “Si quelqu’un veut venir après moi (…) qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive” (Luc 23). Chacun accueille ainsi la croix dans sa vie et accepte de s’unir au sacrifice d’amour de Jésus qui vient sauver le monde.
Lorsque le chrétien fait un signe de croix, il ne pratique pas la magie, ni un exorcisme, moins encore un blasphème ou une idolâtrie comme le disent encore parfois certains protestants. Mais il exprime, par un geste simple, tout l’idéal de sa vie, indiquant qu’il veut se charger de la croix du Christ ce jour-là, sur son front, ses lèvres et son cœur, avec toute son âme et son esprit, tout en faisant un acte de foi en la Trinité tandis qu’il prononce les paroles : “Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit”.
C’est la raison pour laquelle, de nombreuses églises et lieux chrétiens sont présidés et couronnés par l’image de la croix ou du Christ crucifié, voulant ainsi représenter le moment culminant de l’histoire dans lequel l’humanité entière a été rachetée par Jésus pour Dieu le Père.
Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne