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Cet homme en quête d’absolu a été soldat, géographe, moine trappiste, linguiste, prêtre ermite, homme de prière. Il aura tenté la grande aventure de la sainteté et de la prière. Son père spirituel, l’abbé Huvelin, disait de lui : “Il fait de la religion un amour”. L’appel du désert sera toujours très fort en lui. Il deviendra le frère universel, établissant des ponts avec les musulmans, qu’il considérait comme ses amis.
Chercher Dieu
Né à Strasbourg le 15 septembre 1858, Charles de Foucauld se convertit à l’âge de 28 ans, après une jeunesse dissolue. Militaire en Afrique du Nord, il a été marqué par la foi et la prière des musulmans. Il cherchait la vérité, il l’a trouvée en se confessant à l’abbé Huvelin qui deviendra son conseiller spirituel. Il décide alors de ne vivre que pour Jésus, qu’il appellera son “Bien-Aimé Frère et Seigneur Jésus”, l’indiquant jusque dans son nom : Frère Charles de Jésus. Ces deux mots Jesus Caritas figurent dans ses nombreux écrits comme un programme de vie.
Le jeune homme avait eu dans le passé deux liaisons féminines, dont un projet de mariage avec une protestante. Désormais, Dieu sera l’horizon de son désir. Il Le cherche dans les monastères et se rend même en Palestine. À son retour, il entre chez les trappistes en 1890 pour être encore plus uni à Jésus. Mais une autre vocation se dessine en lui : être moine et ermite en Terre Sainte. Avec l’accord de l’abbé Huvelin, il devient domestique en 1897 auprès des Clarisses de Nazareth et de Jérusalem. Il rédige des méditations qui feront 3 000 pages en trois ans. Il veut crier l’Évangile par sa vie. La supérieure des Clarisses l’encourage à devenir prêtre et à fonder un ordre religieux. Ordonné prêtre à Viviers en 1901, à l’âge de 42 ans, il part pour le désert du Sahara comme ermite missionnaire.
Vouloir aimer
Arrivé en Algérie, Frère Charles s’installe à Béni-Abbès. Il construit une chapelle, rend service, étudie, prie. Il coud sur ses vêtements un cœur surmonté d’une croix qui deviendra célèbre à travers le monde. Plus tard, il se rend à Tamanrasset pour vivre parmi les Touaregs, écrivant un lexique touareg-français. Il est remarqué par sa grande charité ; on le surnomme le “frère universel”. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier