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Victoria et Grégoire se sont lancé le pari un peu fou de partir aux JMJ à vélo depuis la France. Nous les avons rencontrés en Pologne.
Victoria et Grégoire sont partis le 9 juillet pour arriver à Cracovie le 24. Ils ont parcouru 1300 kilomètres. La France, l’Allemagne, la République Tchèque puis la Pologne, les deux “guidolines” – tels qu’ils se surnomment entre eux – ont traversé la moitié de l’Europe à la force du mollet. Pour Victoria Parry, l’objectif est de “consacrer du temps à Dieu, partir à l’aventure et rencontrer des gens que nous n’aurions jamais croisés si nous avions voyagé en train”. Un pré-pèlerinage d’une quinzaine de jours qui a permis aux deux “JMJistes” de “prier sur le vélo, d’échanger et de grandir spirituellement d’une manière originale” explique Grégoire Barrier, étudiant en école de commerce.
Le duo a ainsi choisi de partir sur “des vieilles bécanes ! Le vélo de Vic’ date de 1966, le mien de 1970 à peu près”. Pas de quoi effrayer les deux étudiants. Une fois remis en état, les deux “vélos de récup’ bricolés” ont réussi à parcourir l’ensemble du trajet “jusqu’à ce que Victoria crève à l’entrée de Cracovie…”.
La foi en Dieu dans la difficulté
“Les montées, les camions qui nous frôlaient en République Tchèque, heureusement qu’on avait saint Christophe et saint Antoine avec nous” relate Grégoire. Le couple en s’engageant sur ce chemin savait qu’il ne fallait pas s’attendre à du repos. “C’était chaud sur le timing. Mais on sentait l’aboutissement de notre journée chaque fois que nous dépassions une étape.”
Ainsi, sans savoir où ils dormiraient le soir, les deux comparses prient et font confiance. “On a bénéficié de l’hospitalité des gens que nous rencontrions.” Camping, bivouac ou un bout de jardin, ils se sont contentés de ce que le Seigneur leur offrait.
Mais peu à peu, le duo avance et, au fil des aventures, rencontre les premiers drapeaux floqués JMJ. “Les gens nous soutenaient, nous applaudissaient parfois. Ça met du baume au cœur !”
Quinze jours après leur départ, le couple rentre enfin dans Cracovie et a pu rejoindre les pèlerins français, autour d’une bière polonaise.