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Comment combattre ses pensées négatives ?

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© PKpix / Shutterstock

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Aleteia.ES - Elisabeth Pardi - publié le 07/11/16

Si vous êtes en proie à l’anxiété, voilà ce qu’il faut faire.

Personne n’est à l’abri de la peur et de l’épuisement émotionnel. Je me souviens d’une fille rencontrée à l’université qui m’avait expliqué le sens de son tatouage : une poupée à l’intérieur de laquelle était inscrit le mot « respire ». Elle m’avait expliqué que, souffrant d’anxiété, il lui suffisait de regarder ce mot et de respirer profondément pour se calmer. À l’époque je n’avais rien dit, je n’avais aucune idée de ce que signifiait la névrose. Je pensais comme beaucoup de gens qu’il suffisait de se dire: « Calme-toi ».

L’anxiété n’épargne personne

Bien des années plus tard, je me suis retrouvée en proie à des crises d’anxiété. C’est alors que je me suis rendue compte que cela ne suffisait pas. « Aidez-moi » était la seule pensée que mon cerveau savait traiter efficacement dans ces moments-là. Aujourd’hui je sais ce qu’est la peur. J’aimerais pouvoir revenir en arrière, et dire à cette fille : « Je suis désolée que tu passes par tout cela ».

La dépression et l’anxiété sont les maladies mentales les plus courantes aux États-Unis, et frappent sans discrimination. Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes. En Pologne, la CIM-10 a adopté une nouvelle approche du diagnostic de l’anxiété et de dépression. On ne parle plus de névrose, mais de troubles anxieux. Les études ont montré que la névrose qui accompagne les crises d’anxiété n’est pas uniquement psychologique mais reflète un certain dysfonctionnement du cerveau.

L’anxiété peut vous empêcher de fonctionner au quotidien. Il faut alors consulter un spécialiste, dit la psychothérapeute Kathryn Legeurs. Cela ne signifie en rien qu’il faudra faire une thérapie tout au long de sa vie. L’anxiété et la peur sont des émotions normales que chacun connaît d’une manière ou d’une autre dans sa vie.

Ma première erreur fut de penser que ma peur et mes préoccupations pour l’avenir étaient des indicateurs de ce qui allait se produire, attendant inconsciemment une sorte de défaite. Savoir que d’autres personnes connaissent ce type de problème m’a aidé, d’une certaine manière, et m’a permis de comprendre qu’au lieu de m’inquiéter pour l’avenir, je pouvais faire quelque chose. L’anxiété est souvent une façon pour notre cerveau d’atténuer les problèmes et tensions de la vie.

Chercher des solutions

Observez les situations qui vous obligent à apporter des changements. En fonction de la solution, il se peut que vous ayez besoin de parler à quelqu’un de confiance, ou pour les introvertis de commencer à tenir un journal, conseille Legeurs. J’ai dû passer par une thérapie pour comprendre que le passé avait une influence sur mon mode de pensée actuel.

Les expériences de la petite enfance ont préparé mon esprit à la venue d’un désastre à tout moment. Il fallait donc que j’apprenne à me relaxer et à me convaincre de penser autrement : que tout aille bien ne signifie nullement qu’une bombe pourrait éclater à tout moment. Plus on se soucie du qu’en dira-t-on, plus on a de chances de tomber dans la névrose et l’anxiété. Il est important de comprendre le poids de la pression sociale : personne ne veut être ridiculisé.

La névrose n’a pas de rapport avec le nombre d’amis que l’on peut avoir. Lorsque nous luttons contre l’anxiété nous sommes simplement humains. Nous sommes tous exposés au stress émotionnel, indépendamment des apparences. Même si celui qui lit ce texte n’est pas touché directement et ne comprend pas forcément que c’est un défi pour les autres, je suis heureux qu’il lise ce texte.

Car pour affronter les problèmes, plus que la thérapie et la tenue d’un journal, la prière et l’empathie mutuelle sont les mécanismes les plus importants.

Tags:
anxiétépsychologiestressthérapie
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