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Il y a quelques jours, nous étions réunis pour célébrer notre soirée annuelle entre collègues. Tous les jours, nous nous voyons à travers nos écrans d’ordinateur, nous rions des expressions et des commentaires que nous échangeons sur le chat, nous partageons nos intentions de prières et nos soucis, mais à cette occasion-là, nous pouvons nous prendre dans les bras et nous parler face à face. C’est une vraie fête.
Des relations au travail aussi réconfortantes n’ont pas de prix. Elles ne sont pas non plus communes ou improvisées. Elles représentent un apport significatif qui va bien au-delà du respect strict de la législation du travail.
Précisément, le jour suivant cette soirée aussi émouvante que productive, j’ai pris part, en tant que conseillère, à une autre réunion de travail. La tension était palpable, les allusions sarcastiques et l’hermétisme entravaient l’avancée du projet dont il était question. Preuve encore qu’un bon environnement de travail est loin d’être la norme partout.
L’ambiance au travail se conçoit comme un processus à long terme, comme tout autre espace communautaire. La bonne ambiance est le fruit d’efforts prolongés, de créativité, d’esprit de service, de patience, de réflexion etc. Chacun des membres de l’équipe compte, le chef surtout comme garant de cette atmosphère générale. La mauvaise ambiance est le résultat du contraire : de l’égoïsme, de rivalité, du manque de reconnaissance, de respect et de tact etc.
Des éléments concrets tels que savoir écouter avec attention les propositions des autres, savoir présenter ses excuses, tenir sa parole, remercier un effort, applaudir et partager la joie d’un résultat positif etc. sont clairement en opposition avec ces autres éléments : ne pas donner suite à des messages importants, ne pas respecter les divisions des tâches ou les délais impartis, ne jamais s’intéresser au contexte personnel des autres, par exemple.
L’article Le salaire émotionnel motive les travailleurs et réduit la fuite des talents, publié sur le site de l’université Oberta de Catalogne, indique que le travail idéal est celui qui permet au travailleur :
- De se sentir utile et valorisé,
- D’appliquer ses compétences,
- D’avoir de l’autonomie et un bon climat de travail,
- D’avancer dans son développement personnel et professionnel,
- D’être correctement récompensé,
- De jouir d’un bien-être physique et émotionnel,
- De se former,
- D’obtenir une rétribution basée sur le mérite (et pas seulement fixe),
- D’avoir des tâches intéressantes et variées,
- De prendre part à la prise de décisions.
Et vous, que faites-vous pour améliorer vos conditions de travail ?