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Les nouveaux repères de consommation sur l’alimentation ont été publiés en janvier 2017 par l’agence sanitaire (ANSES) en vu d’améliorer les recommandations du PNNS (programme national nutrition santé) dont le 1er volet a été élaboré en 2002. Cela passe par une actualisation des repères nutritionnels proposés aux français.
Voici une petite « traduction » pour mieux les comprendre.
La viande
Manger moins de viandes (bœuf, mouton, porc, agneau) : pas plus de 70g par jour. Cette recommandation vise à manger moins de viande. Elle ne concerne pas les volailles qui, bien choisies, pourraient être consommées plusieurs fois par semaine également. Pas évident de ne consommer que 70g de viande (cela équivaudrait en principe au ¾ sinon à la moitié d’une portion « classique » aujourd’hui).
En fait, il faut prendre ce repère comme une suggestion : une quantité d’environ 500g par semaine soit 5 portions de 100g environ .
La conclusion : 5 portions de viande lissées en 7 jours.
La charcuterie
En ce qui concerne la charcuterie (jambon, saucisson, pâté) : Pas plus de 25g par jour. Cette fois, il s’agit d’une proposition qui vise à diminuer la quantité de graisses transformées et de sel. 175g par semaine, cela signifie 3 à 4 fois par semaine d’une portion normale de 40 à 50g environ.
Les oeufs
N’oublions pas non plus les œufs qui sont aussi une alternative à la viande et au poisson. Bien choisis (riches en oméga 3), ils seront une vraie source de « bons nutriments ». Ces recommandations sont en rapport avec l’augmentation des maladies cardiovasculaires. Diminuer leur consommation pourrait endiguer leur développement.
Le poisson
Pour permettre d’en diminuer les risques, il est toujours vivement recommandé de consommer 2 fois du poisson par semaine dont une fois au moins du poisson dit « gras » comme les sardines, le maquereau ou encore le hareng, le saumon et le thon. Pour information, une portion classique de poisson ressemble à celle de la viande : 100 à 120g en moyenne.
Les huiles
Concernant les graisses, cette fois, l’agence met en avant également le choix des huiles riches en oméga 3 comme celle de colza ou encore de noix. Comment bien les choisir ? Prendre de petites bouteilles pour ne pas leur laisser le temps de s’abîmer. Une bouteille opaque ou bien la garder dans un endroit sans lumière. Si vous le pouvez, choisissez les produites par une pression à froid qui évite de chambouler la structure chimique des acides gras qu’elle contient.
Les fruits et légumes
La consommation de fruits et de légumes reste cruciale et maintenue. Pour mieux comprendre, « 5 fruits et légumes par jour » pourrait se transformer en « pas un jour sans un fruit et un légume ».
En conclusion cela signifie qu’il faudrait manger par jour : 2 à 3 portions de fruits + 2 portions de légumes (1 portion = la taille de son poing fermé : de 80 à 100g)
Cela permet d’assimiler plus de fibres.
Cette année, elle est étayée et surtout renforcée par la consommation de céréales, tout comme celle des légumineuses (lentilles, fèves, haricots rouges, blanc ou encore pois chiches). On les choisit le moins raffinées possible : le pain, les pâtes et les riz complets ou semi complets.
Les boissons sucrées
L’Anses souligne également que la consommation de boissons sucrées (de type soda ou encore de jus de fruits) doit être inférieure à un verre par jour. On pourrait donc les conserver pour un apéritif ou une bonne occasion et privilégier l’eau pour s’hydrater au quotidien. Cela souligne également qu’un verre de jus de fruit tous les matins est une consommation trop importante si elle se cumule à un autre dans la journée.
Diversifier son alimentation
L’ANSES vise également l’objectif de diminuer le niveau de contamination « préoccupant » des aliments (notamment pour « l’arsenic inorganique, l’acrylamide et le plomb »). Indiquant que « des efforts de réduction des teneurs restent nécessaires ». La recommandation est donc de bien diversifier son alimentation et les sources d’approvisionnement pour minimiser les risques.
De prochaines recommandations ciblées pour des types de population comme les enfants, les personnes âgées, adaptées à l’âge et l’activité physique devraient être rendues publiques prochainement.