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Au cours des dernières fêtes de Noël, le livre de Mary Claire Kendall, intitulé Dieu aussi passe par Hollywood, tomba entre mes mains. L’ouvrage exposait les diverses manières dont la foi avait influencé la vie de douze stars hollywoodiennes, parmi lesquelles figurait Alfred Hitchcock, Susan Hayward, Lana Turner et deux phénomènes de l’âge d’or : John Wayne et Gary Cooper. Ce livre m’avait tout de suite vivement intéressé.
John Wayne
Ce ne sont pas des vies modèles mais elles comportent des leçons enrichissantes. Maureen O’Hara avait demandé la Médaille d’Or du Congrès pour John Wayne en affirmant : “John Wayne est les États-Unis”. Effectivement, une fois qu’il était parvenu à domestiquer sa voix, sa démarche, son port distinctif d’homme dur et sensible à la fois, il représentait bien son pays.
Les spectateurs l’avaient découvert et admiré dans Le massacre de Fort Apache, Rio Grande, Alamo, L’Homme tranquille et tant d’autres films. Les magazines, et la presse en générale, avaient suivi et commenté ses mariages et divorces successifs. Mais le livre évoque un moment décisif dans la vie de cet homme costaud, capable de renverser ses adversaires d’un coup de poing. Il dût subir une opération du cœur en 1978. Il enchaîna cet épisode éprouvant avec un cancer l’année suivante.
Afin de se préparer à la mort, il décida de se faire baptiser et se confessa auprès du père Robert Curtis, un prêtre catholique qui l’accompagna jusqu’à son décès le 11 juin 1979.
Gary Cooper
Gary Cooper incarnait la bonté et la force de l’esprit américain dans ses inoubliables films tels que Sergent York, L’homme de la rue, Le train sifflera trois fois…
Alors qu’il faisait la promotion de son dernier film en Europe, il eu l’occasion de s’arrêter à Rome et au Vatican. Sa fille, Marie, raconte l’audience du célèbre acteur auprès du Pape Pie XII. Elle évoque une scène particulièrement touchante et drôle lorsque Gary, dans un mouvement de génuflexion, perdît l’équilibre et fît tomber toutes les médailles qui s’éparpillèrent sur le sol. Des objets qu’il avait spécialement apporté afin qu’ils soient bénis par le Pape. Il comptait les offrir comme cadeau à son retour de voyage.
Au cours des cinq dernières années de sa vie, il fît la rencontre du père Ford. Il commença alors à découvrir plus profondément la doctrine catholique. Il demanda le baptême en 1959. Atteint du cancer, il mourût le 13 mai 1961 en tenant dans ses mains un petit crucifix en bois qu’il avait l’habitude de porter dans sa poche.