Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
La Semaine sainte est, pour les chrétiens, la semaine précédant Pâques. Elle est destinée à commémorer la Passion du Christ. Du Lundi au Mercredi saint, il n’y a pas de cérémonie particulière, sauf la Messe chrismale qui, normalement le jeudi matin, peut être avancée. Cette Messe chrismale rassemble, autour de l’évêque, tous les prêtres de son diocèse. C’est durant celle-ci qu’est consacré le Saint chrême qui sert pour l’onction des baptêmes et des confirmations ainsi que pour les ordinations.
Le Triduum, littéralement “trois jours”, s’étend du soir du Jeudi saint au matin du dimanche de Pâques, soit une durée de trois jours pendant laquelle l’Église célèbre la Passion, la Mort et la Résurrection de Jésus.
Le Jeudi saint
La messe du soir, à laquelle tous les chrétiens sont invités, commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris avec ses apôtres. Il prit le pain et le vin, et rendit grâce, instituant ainsi le Sacrement de l’Eucharistie.
Au cours de ce même repas, Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s’agenouille devant chacun des douze, leur témoignant ainsi la tendresse qu’il a pour eux. Dans beaucoup d’églises, on procède au rite du lavement des pieds. Ce rite dit mieux qu’un long discours que le sacerdoce est un service.
Au cours de la messe, au moment du Gloria, les cloches ont carillonné une dernière fois et vont se taire jusqu’à la Vigile pascale. Ce silence des cloches qui évoque la mort du Christ, est un symbole fort.
Le Vendredi saint
Le Vendredi saint, le Christ meurt sur la croix. C’est le jour le plus triste et le plus sombre de la chrétienté. Trahit par Judas et abandonné par Pierre, le Christ est arrêté et monte au calvaire chargé de sa croix.
L’office du Vendredi saint, est centré sur la proclamation du récit de la Passion et propose aux fidèles un chemin de Croix qui suit les étapes de la Passion du Christ. Dans les églises, il n’est pas rare qu’on voile les statues ou les représentations du Christ en signe de deuil.
En souvenir du supplice du Christ et pour partager ses souffrances, l’église recommande d’observer un jour de jeûne et d’abstinence. Aucun sacrement, hormis le sacrement des malades, ne peut avoir lieu ce jour-là.
Ce n’est pas un jour férié, sauf en Alsace et en Moselle qui étaient encore territoire allemand au moment de la séparation de l’Église et de l’État en 1905, alors que le lundi de Pâques l’est partout en France depuis 1801.
Le Samedi saint
De même qu’au premier samedi du monde, le septième jour, le Créateur s’est reposé, le Samedi saint, Jésus repose au tombeau. C’est un jour de silence et de recueillement où l’on médite sur la mort du Christ en croix et sa mise au tombeau.
Mais c’est aussi le Samedi saint au soir que commence la Vigile pascale ! C’est la nuit de la joie et de la délivrance qui s’ouvre ! Cette nuit est « une veille en l’honneur du Seigneur ». Dans de nombreuses paroisses, la Vigile pascale rassemble, depuis quelques années, autant de fidèles que la nuit de Noël.
On y célèbre le passage des ténèbres à la lumière, victoire du Christ sur la mort. C’est pourquoi, dans la nuit, le feu et le cierge de Pâques sont allumés, puis la flamme est transmise aux fidèles.
C’est l’occasion pour les chrétiens de renouveler leur profession de foi baptismale. C’est la raison pour laquelle les adultes demandant le baptême sont baptisés dans leurs paroisses pendant la veillée pascale.
Marie Le Goaziou