Voici trois pistes pour réciter un bon chapelet sans distraction.
Il y a quelques jours, dans le métro, alors qu’une jeune femme égrenait son chapelet, un jeune homme curieux l’interrogeait sur cet objet qu’il ne connaissait pas. Celle-ci lui expliqua avec bonne humeur le fonctionnement du rosaire et de sa kyrielle de Je vous salue Marie. Satisfait de la réponse, le garçon ajouta, sans penser à mal, cette dernière remarque avant de descendre de la rame: « C’est un peu comme les moulins à prière que j’ai vu au Tibet ! ». Quel dommage que la jeune fille n’ai pas eu le temps de lui répondre : il ne pouvait pas se tromper davantage !

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Il est parfois difficile, c’est vrai, de ne pas penser à mille autres choses qu’à la prière lorsqu’on la récite en boucle, mais c’est bien normal ! On ne peut pas méditer cinquante fois le même petit texte sans succomber à la distraction. Mais le chapelet n’est pas uniquement la méditation du Je vous salue Marie. Voici 5 façons de prier le rosaire pour qu’il porte plus de fruit qu’un moulin à prière :
1. Méditer les mystères
À chaque jour de la semaine correspond une série de mystères (joyeux le lundi, douloureux le mardi, glorieux le mercredi, etc). Ainsi chaque jour se trouvent cinq mystères à méditer sur chaque dizaine du chapelet. Comment les méditer ? Selon les sensibilités de chacun, il est possible, pour la nativité par exemple, de s’imaginer la crèche, ou de lire avant de commencer une brève méditation sur le sujet (il existe nombre de petits ouvrages parfaits pour cela à la Procure).
2. Les intentions de prière
Celles-ci consistent à offrir sa prière pour une cause, ou une âme en particulier. Sur 5 dizaines, il peut y en avoir une pour ses parents, une pour les chrétiens persécutés, une pour demander de saintes vocations dans l’Église, une pour les familles éprouvées, et une pour demander le secours de la Sainte Vierge pour un quelconque soucis qui vous tracasse. Il existe une myriade d’intentions de prière possibles : pour le Saint-Père, pour les missionnaires, pour la grâce d’une bonne mort, pour la conversion de ses voisins, pour ses enfants, pour son foyer, pour être saint, pour sa patrie, etc…
3. En faisant son devoir d’État
On ne sait que trop que certaines mamans (ou papa !) ne trouvent parfois pas le temps de méditer dans une journée. Elles disent tout de même leur chapelet, petit à petit, en berçant un enfant, en passant l’aspirateur, en repassant le linge. La multiplicité de tâche rend la concentration difficile, mais accomplir son devoir d’État est une manière très pertinente de réciter son chapelet, en s’unissant au « Fiat » de Marie : « Que Votre volonté soit faite ». La récitation machinale n’est pas alors de la négligence, c’est une prière par imitation des vertus de Marie.

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