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Plusieurs semaines après l’annonce de la nomination d’un nouvel ambassadeur du Liban auprès du Saint-Siège par le gouvernement de Saad Hariri, ses lettres de créance n’ont toujours pas été officiellement acceptées relève le quotidien L’Orient-Le jour. En théorie, un État bénéficie d’un délai de trois mois pour les accepter. Dans le cas de Johnny Ibrahim des rumeurs persistantes évoquent son ancienne appartenance à la franc-maçonnerie pour expliquer la prudence de la diplomatie vaticane. L’Orient-Le jour affirme que l’ambassadeur aurait atteint “le sommet de la pyramide au sein de cette organisation contestée par l’Église”. Mais le quotidien précise que “sans nier avoir fait partie de la franc-maçonnerie, Johnny Ibrahim a assuré qu’il en avait démissionné”. Il affirme par ailleurs qu’un autre diplomate serait “à l’origine de ces rumeurs”. Pour l’heure, aucune autorité libanaise n’a confirmé un refus du Vatican.
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Hariri : “Le problème sera rapidement résolu”
Le 13 octobre dernier, François recevait le Premier ministre Saad Hariri au Vatican, l’occasion de le féliciter pour sa participation généreuse dans l’accueil des réfugiés, dont ils partagent la préoccupation, mais aussi d’évoquer la question de l’ambassadeur. Toujours selon le même quotidien, le chef de gouvernement libanais a alors déclaré : “Il faut régler le problème de l’ambassadeur libanais au Vatican de manière adéquate. Il ne faut pas donner à cette question une importance démesurée. Nous aurions dû voir certaines choses en amont. Mais le problème sera rapidement résolu.”
La presse italienne confirmait ce lundi la décision de François de refuser l’accréditation de Johnny Ibrahim à l’ambassade près le Saint-Siège. Il Messaggero rappelle d’ailleurs les conditions préalables pour recevoir l’assentiment du pape : “Ne pas avoir trop de divorces sur les épaules, ne pas être homosexuel, mais surtout, ne pas faire partie d’une loge maçonnique”. Il est rare que le Vatican mette son veto sur des nominations diplomatiques. Ces dernières années, un ambassadeur français en avait cependant fait les frais sous la présidence de François Hollande.
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