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Célébré le 6 décembre, saint Nicolas vécut en Turquie dans la ville de Myre, aujourd’hui appelée Demre. La plupart de ses restes se trouvent dans la basilique de San Nicola, à Bari (Italie) depuis 1087, et plus de 500 fragments d’os sont conservés à Venise. Mais, au fil des ans, des fragments de reliques ont été acquis par des églises du monde entier.
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C’est dans ce cadre-là que des chercheurs de l’université d’Oxford ont mis la main sur une relique acquise par le père Denis O’Neill, un prêtre vivant dans l’Illinois (États-Unis), et qui provient de Lyon. Ils ont étudié un micro-échantillon de ce fragment osseux et une datation par le radiocarbone a permis d’établir que la relique datait du IVe siècle après Jésus-Christ, soit l’époque où saint Nicolas est mort (vers 343 après Jésus-Christ), selon les historiens.
D’après les chercheurs, « les résultats suggèrent que les os pourraient être authentiques et appartenir au saint », détaille l’université d’Oxford dans un communiqué. À l’inverse de nombreuses autres reliques étudiées dont l’époque ne correspondait pas, « ce fragment d’os suggère que nous pourrions avoir affaire aux restes de saint Nicolas lui-même », a indiqué le professeur Tom Higham.
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« Ces résultats nous encouragent à nous tourner maintenant vers les reliques de Bari et Venise pour tenter de montrer que les restes osseux proviennent du même individu, a indiqué le docteur Georges Kazan. C’est passionnant de penser que ces reliques, qui datent d’une époque si ancienne, pourraient bien être authentiques. »