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La fin d’un bras de fer. Les portes du Saint-Sépulcre ont été ouvertes pour la première fois depuis dimanche, autorisant des milliers de pèlerins à pénétrer le lieu saint. Dès mardi soir, les Églises grecque orthodoxe, arménienne et catholique qui se partagent la gestion du sanctuaire avaient annoncé cet épilogue : “Nous remercions Dieu pour le communiqué diffusé plus tôt par le Premier ministre et exprimons notre gratitude à tous ceux qui ont travaillé sans relâche afin de conserver la présence chrétienne à Jérusalem”.
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Quelques heures plus tôt, le gouvernement de Benjamin Netanyahu avait annoncé la suspension de la collecte des taxes ainsi que de l’examen d’une proposition de loi qui avaient entraîné la colère des Églises et la fermeture du Saint-Sépulcre. Depuis lors, des milliers de pèlerins et voyageurs du monde entier trouvaient portes closes et improvisaient des prières sur le parvis. La fermeture du lieu saint n’avait que de rarissimes précédents au cours des trente dernières années.
Un groupe de travail
Cette fermeture était à la mesure de l’inquiétude des chefs des Églises. Ces derniers dénoncent notamment la décision récente de la municipalité israélienne de Jérusalem de leur faire payer des impôts sur une partie de leurs biens immobiliers. Elles avaient alors dénoncé la volonté des autorités de vouloir remettre en cause la présence chrétienne sur place et souligné comment les institutions chrétiennes directement visées (hôpitaux, écoles…) contribuaient à la vitalité de la ville Sainte.
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Benjamin Netanyahu et le maire de Jérusalem Nir Barkat se sont entendus sur la création d’un groupe de travail “qui négociera avec les Eglises une solution” tandis que un de ses ministres de se pencher sur la question des ventes de terrains. En attendant, “toute activité législative sur ce sujet est suspendue”.