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En ce jour de fête en l’honneur de Notre-Dame de Fatima, l’église de Bangui, placée sous sa protection, a de nouveau accueilli une messe, après l’attaque perpétrée le 1er mai dernier, par des hommes armées, en plein office. 24 personnes, dont l’abbé Albert Toungoumalé-Baba, ont été tués, 170 autres ont été blessés, ce jour-là. La messe a été célébrée par le cardinal Dieudonné Nzapalainga.
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“Ce qui est arrivé, c’est le diable qui l’a fait, ce n’est pas un enfant de Dieu. Le diable entre dans le cœur d’une personne pour la pousser à faire du mal à son prochain, à tuer son prochain. Toi qui a fait cela, ne t’en glorifie pas, ce que tu as fait est mal. Dieu n’aime pas le mal. Notre Dieu est un Dieu de bonté”, a insisté le cardinal Dieudonné Nzapalainga dans son homélie. Dans l’église, un cœur dessiné à même le sol, sert désormais de lieu de recueillement, en mémoire des victimes de la dernière attaque.
Bangui sous tension
Autour de l’église, l’ambiance était électrique. Deux jours après que le président de la République centrafricaine Touadéra ait été chahuté, le cardinal Nzapalainga s’est vu refuser l’accès aux lieux par des jeunes du quartier en colère après l’escalade de violences. Le prélat a dû être escorté à pied jusqu’au bâtiment. Malgré l’appel au calme du cardinal Nzapalainga et du pape François, le niveau de violence en Centrafrique n’a jamais été aussi élevé depuis 2016. Le pays reste dépendant de l’aide internationale pour sa sécurité.