Sur BFMTV, à la mi-journée dimanche, Apolline de Malherbe recevait sur son plateau deux ténors de la vie politique au lendemain de l’attaque au couteau à Paris par un jeune homme d’origine tchétchène, tuant un homme et en un blessant plusieurs autres : Virginie Calmels, numéro 2 de Les Républicains, et Jean-Michel Fauvergue député LREM de Seine-et-Marne. Il est vite question des mesures à mettre en place pour prévenir ce type d’attentat. L’élue bordelaise avance une série de mesure dont celle de rendre obligatoire pour les imams de prêcher en Français (à 8’10)
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D’abord silencieux, le député LREM tente de répondre aux propositions de Virginie Calmels et ose un argument pour écarter celui des prêches en Français. « Et il y a des prêches qui se font en latin, des prières qui sont en latin ». Un argumentaire qui a vite surpris sur les réseaux sociaux, que ce soit des journalistes, des prêtres ou des anonymes. Florilèges :
https://twitter.com/j_anciberro/status/995745165880053761
La maman de @CCastaner portait le fameux voile catholique.
— Jean-Pierre Denis (@jeanpierredenis) May 13, 2018
Le tonton du député Fauvergue prêchait en latin.
Et ma grand-mère s’appelait Pie XII.
https://twitter.com/abbeamar/status/995733791393177600
Abasourdi d'entendre le député Fauvergue justifiant les prêches en Arabe dans les mosquées par l'utilisation du latin dans les églises.
— Sebastien Pilard (@spilard) May 13, 2018
Propos aussi indignes qu'insultants.
Comment gagner la guerre contre l'islamisme avec des députés aussi déconnectés ? pic.twitter.com/TBvM1txxgk
https://twitter.com/abbeamar/status/995740223073148928
Et pour cause, l’usage de la langue vernaculaire pour les homélies existe depuis 813 et le concile de Tours. Dans le canon 17, les évêques décident que les homélies ne doivent plus être prononcées en latin, mais en « rusticam Romanam linguam aut Theodiscam, quo facilius cuncti possint intellegere quae dicuntur », autrement dit en « langue rustique romane » pour les rendre plus intelligible aux fidèles.