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C’est un grand chef cuisinier français qui s’est éteint ce lundi 6 août. Âgé de 73 ans Joël Robuchon est mort des suites d’un cancer. Symbole du savoir-vivre et de la gastronomie française, il avait été élu “cuisinier du siècle” en 1990 par le célèbre guide Gault et Millau. Un cuisinier hors norme qui a connu une ascension fulgurante : à seulement 29 ans, en 1974, il dirige une brigade de 90 cuisiniers. Deux ans plus tard, en 1976, il devient Meilleur ouvrier de France puis ouvre son premier restaurant à Paris, le Jamin, en 1981. En 1984, il obtient “déjà” sa troisième étoile au Guide Michelin.
Fait peu connu du grand public, Joël Robuchon a réfléchi un temps à devenir prêtre. “Mes parents étaient de fervents catholiques, assez pratiquants, comme la plupart des habitants de la région. Je vivais dans cette ambiance, au contact des prêtres de la paroisse qui venaient régulièrement manger à la maison” confiait-il ainsi à Gala en 2014. Une réflexion qui l’a amené à décider de rentrer à l’âge de douze ans au petit séminaire à Mauléon (Deux-Sèvres), destiné à l’époque aux futurs séminaristes, pour recevoir une instruction du niveau secondaire.
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“J’ai voulu un temps devenir prêtre moi-même. (…) J’y ai aussi découvert mes premiers penchants culinaires et gourmands”. Premier à répondre présent à l’appel des religieuses pour cuisiner, il a de cette manière cultivé son goût pour les aliments entre deux temps de prières. C’est finalement à l’âge de 15 ans que Joël Robuchon quitte le petit séminaire pour commencer un apprentissage en cuisine et passer du temps avec les Compagnon du tour de France des Devoirs unis qu’il finira par intégrer.