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Comment reconnaître un chrétien schtroumpf ? On le reconnaît à deux choses : sa couleur : bleu ! Car il est couvert de bleus. Et à son cri : le cri de victoire du chrétien, ALLE LUIA ! s’est transformé en cri de défaite, ALLEZ LES BLEUS ! Pourquoi sont-ils couverts de bleus ? Parce qu’ils se battent la coulpe sans cesse et s’en prennent à eux-mêmes. Ils sont devenus leurs pires ennemis. C’est un problème qui ne date pas d’aujourd’hui, Saint Paul mettait déjà en garde Timothée en lui disant de « mener le bon combat » (1Tm 1,18). Or s’il y a un bon combat, cela veut dire qu’il y en a un « mauvais » et celui-ci se nomme conflit intérieur.
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Faute d’entraînement au bon combat, Thérèse d’Avila fait remarquer que « nous endurons de terribles épreuves parce que nous ne nous comprenons pas… De là viennent les afflictions dans lesquelles tombent beaucoup de personnes ». (Le château intérieur, Quatrièmes Demeures, chapitre 1). Dans le combat spirituel auquel tout chrétien est appelé, l’Adversaire gagne lorsqu’il parvient à faire en sorte que le combat spirituel se transforme en conflit intérieur. Alors nous ne luttons plus contre lui, mais contre nous-mêmes. Conséquence : nous nous détestons parce que nous n’arrivons pas à remporter LA victoire. Nous luttons charnellement contre notre chair. Nous le faisons par manque d’éducation à la vie spirituelle ou parce que notre foi a été mal nourrie, nourrie à base de produits frelatés de la marque « jansénistes ». Bannissez-là de votre alimentation.
J’en parle avec d’autant plus de connaissance, que j’ai fait partie de la tribu des chrétiens-schtroumpfs : j’ai essayé de combattre spirituellement avec zèle et maladresse, avec mes propres forces. Ça a fait très mal. Jusqu’au jour où la grâce de Dieu m’a éclairé. Je vous donne la formule pour retrouver de bonnes couleurs : « Marchez sous la conduite de l’Esprit Saint, et vous ne risquerez pas de satisfaire les convoitises de la chair » (Ga 5, 16). Le Seigneur veut notre bien, alors cessons de nous faire du mal !
Retrouvons notre unité intérieure
Notre adversaire s’appelle aussi le diviseur. Ses opérations militaires s’appellent divisions. De vraies divisions de blindés qui viennent à l’assaut de la foi de notre baptême ; non pas qu’il puisse quoique ce soit contre ce que Dieu a accompli en nous par ce sacrement, mais il peut comme nous dit le pape François nous empoisonner la vie. (Gaudete et exsultate § 161). L’empoisonnement des troupes ennemies est un classique. Jésus nous met en garde lorsqu’il nous dit que « tout royaume divisé contre lui-même court à sa perte » (Lc 11,17). Remplacez royaume par Homme, famille… et l’on comprend rapidement de quoi il s’agit.
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Il s’agit donc de trouver notre u-ni-té intérieure. Le moyen le plus simple est de tout faire par Lui, avec Lui et en Lui. De se ranger sous la bannière du Christ : « sa bannière c’est l’Amour » (Cantique des Cantiques 2, 4). Par cette manière simple on se réunifie et on n’est plus divisé. La division nous affaiblit alors que l’unité nous fortifie et éveille nos sens spirituels. Ainsi nous pouvons mener le bon combat contre notre véritable adversaire et retrouver nos bonnes couleurs.