Que ce soit dans un cadre organisé (religieux, politique, municipal…) ou sur un mode informel, les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir s’engager afin d’agir pour les autres ou se rendre utile. 38% d’entre eux déclarent vouloir faire du bénévolat, révèle ainsi l’enquête 2018 de l’Ifop pour l’association Recherche & Solidarités. Dans le détail, 11% n’ont jamais donné de temps mais pourraient le faire si l’occasion se présentait, 14% donnent du temps hors associations et 13% ont déjà donné du temps à des associations et pourraient reprendre.
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Actuellement, 43% des Français de plus de 18 ans ont une activité bénévole, même minime, détaille une étude CSA pour le Centre de recherches sur les associations. En rapportant ce chiffre à l’ensemble de la population, les auteurs de cette étude en déduisent que la France compterait « un peu moins de 22 millions de bénévoles ». Ces chiffres traduisent une nette montée en puissance du bénévolat : en 2002, dans une étude sur la « vie associative », l’Insee avait évalué que 28% des Français (soit environ 12,5 millions) exerçaient une activité volontaire et non rémunérée.
En France, au-delà du bénévolat associatif individuel, il existe deux principaux modes d’implication permettant aux salariés de s’investir dans le bénévolat associatif. Le premier est le mécénat de compétences. Il s’agit d’un dispositif donnant la possibilité à des entreprises de mettre à la disposition d’organismes d’intérêt général des salariés sur leur temps de travail. Les salariés se voient ainsi proposer un certain nombre de journées rémunérées dédiées pour mener cette activité. Le second, le bénévolat de compétences, permet de son côté au salarié d’intervenir bénévolement auprès d’associations pour transmettre ses compétences professionnelles ou personnelles le temps d’une mission avec le soutien financier ou matériel de l’entreprise.
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