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Après “neuf années de relative stabilité” entre 2006 et 2014, où le taux de fécondité oscillait autour de deux enfants par femme, il est passé sous ce seuil symbolique en 2015, et est depuis en baisse régulière, atteignant 1,88 enfant par femme en 2017, soit un taux comparable aux années 2000-2003.
Selon les statistiques de l’Insee, cette baisse est générale : elle concerne tous les âges, tous les niveaux de vie, que les femmes soient déjà mères ou non, et toutes les régions, à l’exception de la Guyane et de Mayotte où la fécondité augmente et de La Réunion où elle est stable.
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Point sur la fécondité des femmes immigrées
L’Insee distingue le cas des immigrées, désignant ainsi les “personnes résidant en France, nées à l’étranger et de nationalité étrangère à leur naissance”, dont la fécondité reste stable et plus élevée que celle des femmes non immigrées. Les immigrées ont environ 0,8 enfant de plus par femme que les non immigrées. Leur indicateur conjoncturel de fécondité se maintient autour de 2,7 enfants par femme. Cependant, leur contribution à la fécondité globale de la France reste limitée : elle se maintient à 0,1 enfant par femme et n’a quasiment pas évolué depuis 2012.
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