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Alors qu’une série d’attentats a endeuillé le Sri Lanka dimanche 21 avril dernier, frappant trois églises, causant la mort de 359 personnes et en blessant plus de 500, un haut responsable de l’Église locale a confié à l’AFP que toutes les églises resteraient fermées et qu’il n’y aurait aucune messe publique célébrée jusqu’à nouvel ordre. “Sur le conseil des forces de sécurité, nous gardons toutes les églises fermées”, a-t-il affirmé. Pour mémoire, la minorité chrétienne représente 7% de la population du pays, qui est à majorité bouddhiste (70%).
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La violence des attaques a ému le pays entier ainsi que la communauté internationale. Depuis l’attentat, les églises avaient déjà “suspendu leurs offices liturgiques”, avait déjà indiqué Mgr Devsritha Valence Mendis, évêque de Chilaw (ouest du pays) à l’Aide à l’Église en Détresse (AED). De même, un état d’urgence avait été décrété dans tout le pays dès le lendemain des attentats ainsi qu’un couvre-feu nocturne. Pour Mgr Pascal Gollnisch, ces crimes terroristes sont le signe d’une montée du fondamentalisme, a-t-il confié à Aleteia. “Il s’agit d’une manipulation des religions par les extrémistes”.
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