Présent à de nombreuses reprises dans l’Ancien Testament, l’agneau, animal fragile et innocent, ne prendra pleinement sa force symbolique qu’avec le Nouveau Testament. Victime pascale par excellence, il représente en images, comme en message, le sacrifice ultime du Christ pour la rédemption des hommes. Cet animal biblique compte parmi les plus importants dans le Nouveau Testament.
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Les prophètes de l’Ancien Testament tel Isaïe ont tout de suite relevé le trait saillant caractérisant l’agneau : « Maltraité, il s’humilie, il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche ». C’est en effet la première image que l’on peut avoir de ce frêle animal qui de tout temps représente l’innocence, ce que confirme un autre prophète, Jérémie : « Moi, j’étais comme un agneau docile qu’on emmène à l’abattoir, et je ne savais pas qu’ils montaient un complot contre moi. Ils disaient : « Coupons l’arbre à la racine, retranchons-le de la terre des vivants, afin qu’on oublie jusqu’à son nom ».
C’est dans ce contexte que les premiers temps bibliques associeront agneau et victime expiatoire, avec pour point culminant la fameuse nuit de l’Exode au cours de laquelle le sang de l’agneau sacrifié devait marquer les linteaux et côtés des portes du peuple d’Israël afin de les épargner de la colère divine qui allait s’abattre sur tous les premiers-nés égyptiens. L’institution de l’agneau pour la Pâque juive était née et sera dès lors commémorée chaque année.