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La liberté religieuse est “enracinée” dans la dignité de la personne et n’est donc pas seulement une “conquête” politique ou juridique, a récemment affirmé Mgr Camilleri, sous-secrétaire pour les Relations avec les États. C’est pourquoi les croyants de différentes religions doivent tous être également considérés citoyens des États. Pourtant, ce n’est pas toujours le cas et des croyants de religions non-majoritaires peuvent être “expurgés” de sociétés, comme ce peut être le cas pour des chrétiens dans des terres qu’ils habitent pourtant depuis des siècles.
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Les États doivent donc se demander s’ils sont vraiment prêts à défendre la liberté religieuse. D’après lui, nombre d’États se contentent souvent d’une condamnation molle ou de détourner le regard, continuant ainsi à collaborer — “politiquement, économiquement, commercialement ou encore militairement” — avec les contrevenants “les plus flagrants” à cette liberté. Pour sa part, a-t-il assuré, le Saint-Siège s’engage résolument contre toutes les discriminations religieuses, pas seulement celles contre les chrétiens.
Des atteintes à la liberté religieuse existent également dans les pays démocratiques. La tendance à “criminaliser et pénaliser” les représentants religieux pour l’expression des éléments de base de leur foi est “croissante. En particulier dans les domaines de la vie, du mariage et de la famille. S’il ne s’agit pas d’une persécution physique, toute discrimination sur une base religieuse est “moralement inacceptable et répréhensible”.
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Face à ce double constat, Mgr Camilleri considère qu’il est “crucial” que les chefs religieux s’engagent pour promouvoir la coexistence pacifique. Un bon exemple ? Le document “chirurgicalement précis” sur la “fraternité humaine”, co-signé par le pape François et le grand imam d’Al-Azar en février dernier à Abou Dabi.