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« Lorsque des personnes sont attaquées en raison de leur religion ou de leurs convictions, toute la société est amoindrie », a affirmé António Guterres, secrétaire général des Nations unies, jeudi 12 septembre, lors de la présentation d’un vaste plan d’actions pour la protection des sites religieux qui symbolisent, selon lui, « notre conscience collective ».
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Citant la déclaration commune La fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune, co-signée par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar Ahmad Al-Tayeb en février 2019, António Guterres a rappelé que « les religions n’incitent jamais à la guerre et ne sollicitent pas des sentiments de haine, d’hostilité, d’extrémisme, ni n’invitent à la violence ou à l’effusion de sang ».
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Concrètement, ce plan comprend différentes mesures à destination des Nations unies, des États, des représentants religieux ainsi que de la société civile. À l’ONU, il recommande ainsi de mettre en place « une vaste campagne de communication afin de favoriser le respect et la compréhension mutuels ». Aux États, il propose de « faciliter l’engagement de la société civile dans des stratégies et programmes afin de prévenir et sensibiliser sur l’extrémisme qui conduit au terrorisme ». Il invite également les différents leaders religieux à « promouvoir le dialogue inter-religieux » et à « s’engager activement sur les réseaux sociaux afin de toucher le plus grand nombre de personnes ».