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« Cette grande petite femme, qui consacra sa vie au service des migrants, devenant ensuite leur patronne céleste, nous a enseignés comment nous pouvons accueillir, protéger, promouvoir et intégrer nos frères et sœurs », a écrit le pape François dans son message pour la 51e Journée mondiale de prière pour la paix, en novembre 2017. Sainte d’origine italienne, Françoise-Xavière Cabrini fonda en 1917 la congrégation des sœurs missionnaires du Sacré-Cœur. Le pape Léon XIII lui demanda d’accompagner les émigrants italiens qui traversaient l’Atlantique pour se rendre aux États-Unis. Elle traversa 24 fois l’océan afin de venir en aide aux miséreux qui recherchaient une vie meilleure et créa 77 œuvres comme des crèches, écoles, collèges, hôpitaux, orphelinats, ateliers… dans le but de diffuser la force de l’Évangile.
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« Mère Cabrini avait le courage de regarder dans les yeux les enfants orphelins qui lui étaient confiés, les jeunes sans travail qui étaient tentés par la délinquance, les hommes et les femmes exploités pour les travaux les plus humbles; c’est pourquoi, aujourd’hui, nous rendons grâce à Dieu pour sa sainteté. En chacun de ces frères et sœurs, elle reconnaissait le visage du Christ et, géniale comme elle était, elle fut capable de mettre à profit les talents que le Seigneur leur avait confiés. Elle avait un sens prononcé de l’action apostolique; et si elle eut une si grande énergie pour accomplir en quelques années un travail extraordinaire, ce fut uniquement grâce à son union avec le Christ, sur le modèle de saint Paul, auquel elle emprunta sa devise: « Je peux tout en celui qui me donne la force » (Ph 4, 13) », dit le pape François aux Sœurs missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus à l’occasion du premier centenaire de la mort de sainte Françoise-Xavière Cabrini, en décembre 2017. Une sainte qui se révèle donc être un intercesseur attentif et secourable envers les migrants qui lui seront confiés.
Prière du Pape à sainte Joséphine Bakhita pour les victimes de trafic
Les conditions auxquelles sont confrontés ceux qui cherchent à traverser clandestinement les frontières ne sont pas sans rappeler celles du trafic d’êtres humains, comme l’a connu sainte Joséphine Bakhita, esclave soudanaise arrachée à son village natal, devenue finalement religieuse en Italie. Le pape François, à l’occasion de la Journée mondiale de réflexion contre la traite des personnes, le 12 février 2018, a adressé une prière à sainte Joséphine Bakhita, pour les victimes de trafic, d’une triste actualité. Il l’avait également suppliée de prier et d’intercéder pour nous, « afin que nous ne tombions pas dans l’indifférence ».
Sainte Joséphine Bakhita, enfant tu as été vendue comme esclave et tu as dû affronter des difficultés et des souffrances indicibles. Une fois libérée de ton esclavage physique, tu as trouvé la vraie rédemption dans la rencontre avec le Christ et son Église.
Sainte Joséphine Bakhita, aide ceux qui sont prisonniers de l’esclavage. En leur nom, intercède auprès du Dieu de la miséricorde, afin que les chaînes de leur prison puissent être brisées. Puisse Dieu lui-même libérer tous ceux qui ont été menacés, blessés ou maltraités par la traite et par le trafic d’êtres humains.
Apporte le soulagement à ceux qui survivent à cet esclavage et enseigne-leur à voir en Jésus le modèle de foi et d’espérance afin que leurs blessures puissent guérir. Nous te supplions de prier et d’intercéder pour chacun de nous : afin que nous ne tombions pas dans l’indifférence, afin que nous ouvrions les yeux et que nous puissions regarder les misères et les blessures de tous nos frères et sœurs privés de leur dignité et de leur liberté et écouter le cri de leur appel. Amen.
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