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Les jeunes sont de plus en plus connectés aux réseaux sociaux, et ce de plus en plus tôt. En France, 76% des 12-17 ans en sont des utilisateurs réguliers, Snapchat et Instagram en tête, selon les données Statista 2019. En sont-ils pour autant des utilisateurs avertis ? Pas tous ! D’où la nécessité de les accompagner dans l’usage de ces applis et de les éveiller à la notion de « réputation numérique ». Tous les contenus publiés sur les réseaux sociaux, les blogs ou les plateformes de partage de vidéos donnent à voir une facette d’une personne, contribuent à l’élaboration de son image en ligne mais surtout offrent une prise au cyber-harcèlement. En effet, l’apparence physique, les résultats scolaires, l’orientation sexuelle et les croyances religieuses constituent le top 4 des attaques des cyber-harceleurs.
1Ses données personnelles ont de la valeur
La CNIL insiste pour que chaque utilisateur ait conscience que ses informations personnelles ont de la valeur. Tous les likes, données de géolocalisation, photos, habitudes,… postés sur les réseaux sont réutilisés, au mieux à des fins commerciales, au pire par des personnes mal intentionnées. Un bon moyen pour discerner ce qui est publiable ou non est de se demander s’il s’agit d’une information « publique ». Car il n’y a aucun moyen de garantir que ce qui est publié restera là où l’auteur a l’intention de le voir. Et pour preuve, les messages soi-disant « privés » partagés par les soi-disant « amis », les piratages de comptes ou encore la fréquence des « fuites » de données personnelles par les géants du Net incapables de garantir une confidentialité numérique.
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2Ses posts peuvent avoir des conséquences sur sa vie future et sur celle des autres
Internet n’oublie rien et un contenu inapproprié peut coller longtemps à la peau. Le meilleur exemple est celui des recruteurs qui recherchent des informations sur les candidats à l’embauche. Le moindre faux-pas ou photo compromettante ne jouera pas en sa faveur lorsqu’il sera en recherche d’emploi. Un enfant doit aussi être alerté sur les conséquences que peut avoir son post sur la vie privée des autres. Parler des difficultés professionnelles, financières ou conjugales de ses parents peut leur porter préjudice. Et c’est là que se corse la notion de réputation numérique : si l’on peut maîtriser une partie de sa réputation en ligne, il reste cependant une partie qui ne dépend pas de soi mais de ce que les autres vont poster sur nous.
3Les paramètres de confidentialité sont modifiables
Si par défaut son profil est paramétré « tout public », sachez que vous pouvez limiter la vue de son profil à ses « amis » ou à quelques personnes seulement. Une bonne gestion des paramètres offre ainsi un certain niveau de protection. Pas parfait mais mieux que rien !
4Bien verrouiller son compte est important
Afin de garder ses informations personnelles privées, il est nécessaire d’avoir un mot de passe fort, composé de lettres majuscules et minuscules, de symboles et de chiffres, et d’activer l’option de « double authentification », une vérification en deux étapes exigeant deux preuves de l’identité de l’utilisateur. Des logiciels accessibles en ligne permettent de pirater en quelques minutes des comptes mal protégés.
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5Demander la suppression d’une publication non souhaitée, c'est possible
Le plus simple est d’abord de demander la suppression du post indésirable auprès de la personne à l’origine de la publication. Si cette démarche est impossible, le RGPD permet à toute personne de demander l’effacement de données la concernant diffusées sur Internet. Qu’il s’agisse d’une photo gênante ou d’une information collectée par un organisme, vous pouvez demander au site à l’origine de la publication leur suppression en précisant l’URL, les informations à supprimer, et la raison personnelle qui conduit à formuler cette demande. Pour vous aider dans cette démarche, la CNIL propose un courrier type de demande de suppression.
6Prendre exemple sur la Vierge Marie, une influenceuse hors pair
La Vierge Marie, cette “jeune de Nazareth, n’allait pas sur les réseaux sociaux à l’époque. Elle n’était pas une influenceuse, mais sans le demander ni le rechercher, elle est devenue la femme qui a le plus influencé l’Histoire”, a souligné le pape François en janvier dernier à Panama devant les 600.000 jeunes rassemblés à l’occasion des JMJ. Le Pape exhorte ainsi les jeunes à être des « influenceurs », à la manière de Marie, c’est-à-dire en répondant à la loi de l’amour. “Seul l’amour nous rend plus humains, plus complets, tout le reste c’est bon, mais vide”, a conclu le souverain pontife.
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