Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Dans la vie missionnaire, “nous sommes en première ligne” et “nous faisons l’expérience de sortir de nos limites habituelles”, lancent Raphaël Cornu-Thenard et Samuel Pruvot dans leur Manifeste pour la mission. Dans cet ouvrage, ils s’appuient sur des personnalités d’hier et d’aujourd’hui pour développer dix “idées-forces” sur la mission. Si “Dieu seul peut vaincre”, écrivent-ils, “il a voulu notre coopération, qui prend la forme de l’action, mais avant tout de la prière”.
Ils insistent sur l’importance de prier, de manière à “se mettre en condition” pour la mission, à se requinquer avec du bon carburant, comme une voiture qui passerait chez le pompiste avant un rallye auto. Cette prière peut prendre plusieurs formes : l’intercession pour ceux auxquels le missionnaire annonce la Bonne Nouvelle, mais aussi le jeûne. “Chez tous les saints missionnaires, la prière rentre jusque dans la chair. En suivant Jésus, nous prenons conscience qu’il faut apprendre à payer de notre personne pour aimer nos frères. […] Notre humble jeûne peut tout obtenir”.
Une confiance qui permet d’entrer en action
Sainte Geneviève, souvent citée comme la patronne de Paris, témoigne de cela par sa vie. Elle est celle que rien n’arrête car elle a une confiance absolue en Dieu. Toute petite, déjà, elle se sent irrésistiblement attirée vers Dieu. Alors que l’évêque saint Germain croise son chemin lors d’un passage à Nanterre — elle n’a alors que 7 ans — il remarque cette fillette pas comme les autres et adresse une parole prophétique à ses parents : “Heureux êtes-vous d’être les parents de cette enfant. Sachez que les anges ont fait de sa naissance un jour de fête et un mystère de réjouissance. Cette petite sera grande devant le Seigneur. Beaucoup admirant sa vie et imitant ses vertus, s’éloigneront du mal et reviendront vers le Seigneur”.
La vie de sainte Geneviève témoignera effectivement de façon vivante que la confiance en Dieu donne des ailes et qu’elle donne de l’élan à la mission et qu’elle permet de toucher les cœurs.
“Par sa persévérance et sa fidélité à la volonté de Dieu, Geneviève obtient la victoire dans tous les combats qu’elle doit mener. […] En 451, alors que Geneviève a vingt-huit ans, une véritable panique s’empare de la ville. Attila et les Huns pénètrent en Gaule. Il faut fuir Paris en emportant ce qui peut être sauvé. Geneviève s’oppose à cette débandade. Avec quelques femmes elle s’enferme dans le baptistère pour prier et jeûner. Elle soutient que la ville va être sauvée par Dieu. Les hommes deviennent fous de colère et décident de la mettre à mort. Ils la soupçonnent d’être une fausse prophétesse, voire la maîtresse d’Attila. Un archidiacre d’Auxerre, envoyé par saint Germain depuis son lit de mort, arrive juste à temps pour empêcher l’exécution de ce dessein. Attila contourne Paris. La foi de Geneviève a triomphé. […] Dieu peut changer le destin d’un pays par le cœur d’une âme donnée à la prière.”
Manifeste pour la mission, Raphaël Cornu-Thenard et Samuel Pruvot, Éditions Salvator, septembre 2019, 18 euros.