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À l’issue de sa rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 8 février, le pape François a offert à son invité, en plus de ses exhortations et encycliques, le médaillon de saint Martin de Tours. Ce “symbole de paix aide les personnes démunies avec la force de l’amour. C’est ce que je souhaite pour votre peuple, que saint Martin protège votre peuple de la guerre”, a lancé le pontife. Ce soldat romain a partagé son manteau avec un homme pauvre qui se trouvait sur sa route, incarnant ainsi la charité chrétienne.
Lors de la visite d’Emmanuel Macron au Vatican, le président français avait également reçu ce cadeau symbolique. Au cours de leur échange de plus de 30 minutes, les deux chefs d’État ont évoqué la paix en Ukraine et dans le monde, comme l’a annoncé le président ukrainien sur son compte Twitter. Le pontife “fait tout son possible pour obtenir la paix et l’harmonie dans le monde entier”, a-t-il écrit. “Je lui ai demandé d’aider à libérer les Ukrainiens emprisonnés dans le Donbass, en Crimée et en Russie”.
La recherche de la paix en Ukraine
Volodymyr Zelensky était l’acteur-phare d’une émission télévisée humoristique avant de se lancer en politique sans aucune expérience. Il s’est présenté à l’élection présidentielle de 2019, qu’il a remportée au second tour le 21 avril avec 73,2 % des voix, face au chef de l’État sortant, Petro Porochenko. À 41 ans, il est ainsi devenu le plus jeune Président de l’histoire de l’Ukraine, mais aussi le premier chef d’État juif en Europe. Son élection est intervenue alors que se poursuit le conflit ukrainien, qui a déjà causé la mort d’environ 25.000 personnes, dont 13.000 civils.
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Après son échange avec le Saint-Père, Volodymyr Zelensky a rencontré le cardinal Parolin, accompagné de Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire pour les relations avec les États. Ces entretiens ont été principalement consacrés à la situation humanitaire et à la recherche de la paix en Ukraine, comme l’indique un communiqué du Saint-Siège. Il a été exprimé l’espoir que toutes les parties concernées fassent preuve de la plus grande sensibilité aux besoins de la population, “première victime de la violence”, ainsi que d’engagement et de cohérence dans le dialogue. Les questions relatives à la coopération bilatérale et à la contribution de l’Église catholique, présente dans le pays selon différents rites, ont également été mentionnés.
Enfin, le successeur de Pierre a fait l’une de ces plaisanteries dont il est coutumier. Alors que son homologue lui a offert une soupière — les soupes sont importantes dans la cuisine ukrainienne — il aurait demandé en guise de boutade où était le minestrone — une soupe de légumes italienne. Sacré pape François.
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