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Margaret Occhiena est née en Italie en 1788 et s’est mariée à l’âge de 24 ans. Elle a eu trois fils avant de perdre son mari en 1817. La jeune femme ne s’est jamais remariée se consacrant à élever ses trois garçons par l’exemple, leur montrant son propre amour de la foi catholique. Dans un livre publié en 1916, Une esquisse de la vie et de l’œuvre du Vénérable Don Bosco, de M.S. Pine, l’auteur donne un petit aperçu de son style parental. “Margaret Bosco n’a pas élevé ses fils dans la douceur ou l’oisiveté. Ils se levaient avec le soleil en été, et bien avant l’aube en hiver ; enfants dévoués, ils travaillaient dans les champs et aidaient à la maison — la prière, le travail et le jeu divisaient leur journée ; leurs repas étaient frugaux et ils prenaient leur nuit de repos sur le sol. Jean fut condamné très tôt, voyez-vous, à la pénitence ; mais sous ce régime, il s’épanouit et fit les délices du cœur de sa mère grâce à sa tendre piété, sa pureté de conscience et son amour pour les pauvres.”
Bien que Margaret soit analphabète, elle possédait une grande sagesse et un grand amour de l’éducation qu’elle a transmis à ses enfants. Elle avait un bel esprit et une force de caractère rare. Elle était aussi un peu poète, car de la nature et des petits événements quotidiens, elle pouvait tirer des analogies très spirituelles, et celles-ci ont eu une influence durable sur ses enfants. Son influence a été si grande dans la vie de saint Jean Bosco, que lorsqu’il a eu besoin d’aide avec les garçons orphelins qu’il hébergeait et élevait, il a su instinctivement qu’ils avaient besoin d’une mère. Se souvenant de l’amour qu’il avait éprouvé dans son enfance, Bosco s’est donc tourné vers la sienne !
“Madre mia“, dit-il avec caresse, “j’ai besoin d’une mère pour mes pauvres garçons, une pour s’occuper d’eux et les aimer, une pour gérer mon grand ménage”. “Ah, si seulement je pouvais apporter à Turin le trésor le plus précieux que j’ai ici à Becchi — ma mère !”
Margaret accepta la mission et eut une vie bien remplie à l’Oratoire, aidant son fils dans tout ce dont il avait besoin. “Margaret lavait et repassait pour eux, cousait et réparait leurs vêtements, cuisinait, balayait et faisait les travaux ménagers de la maison, en plus de cultiver un jardin potager et d’entretenir une basse-cour. Elle n’était jamais oisive et aucun religieux n’était plus pauvre. “Mamma Margaret”, comme on l’appelait alors, était si aimée qu’elle avait une foule de petites aides qui se faisaient un plaisir de la soulager”. En plus de toutes ces tâches ménagères, Margaret était une présence réconfortante et maternelle pour tous les garçons et elle continuait à guider son fils avec sa douce sagesse. Elle mourut à l’âge de 68 ans le 25 novembre 1856 et sa cause officielle de canonisation commença en 1995. Le pape Benoît XVI l’a déclarée “vénérable” le 23 octobre 2006, l’Église attend désormais la reconnaissance d’un miracle.