Comment recevoir la grâce de la confession pascale, faute de pouvoir se confesser auprès d’un prêtre ? Il est possible de recevoir la grâce du pardon par le « sacrement de désir ». Aleteia vous propose une formule de célébration personnelle pour vous aider à recevoir au mieux l’effet de la grâce du sacrement.
Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
Comment recevoir le sacrement de pénitence et de réconciliation quand le confinement nous prive de la présence d’un prêtre ? Les catholiques savent que la confession annuelle est une des rares « obligations » du baptisé : « Tout fidèle est tenu par l’obligation de confesser ses péchés au moins une fois par an » dit le catéchisme de l’Église catholique (CEC, 2042). D’ordinaire, cette confession annuelle « minimum » se pratique dans les jours précédant la fête de Pâques.
Certains parlent de « confession pascale ». Dans le contexte actuel d’épidémie, le décret de la Pénitencerie apostolique du 19 mars 2020, confirmé par le pape François le lendemain, comporte cette disposition : « Ceux qui n’ont pas accès au sacrement de Pénitence peuvent demander à Dieu le pardon de leurs péchés — même mortels — d’un cœur contrit et sincère, avec la ferme résolution de recourir à la confession sacramentelle dès que possible. »
Une proposition de « rituel personnel »
Pour recevoir l’effet de la grâce du pardon de Dieu, sans sa célébration, nous pouvons accomplir les trois « actes » du pénitent, que les théologiens désignent comme la « matière » du sacrement : l’aveu, la contrition, la pénitence. « Ce ne sera donc pas un sacrement, précise le Fr. Thomas Michelet à Aleteia, mais ce sera au moins le commencement d’un sacrement, ce qui est déjà source de grâce. »
Pour que cette « confession de désir » soit réellement source de grâce, il convient de la vivre avec le plus d’intensité possible, en la préparant consciencieusement et en accomplissant avec soin la démarche du pénitent désirant au plus profond de son cœur se réconcilier avec Dieu. Voici par exemple un « rituel » personnel que l’on peut suivre :
Où se tenir ?
Dans un endroit isolé, éventuellement dans une église ouverte, devant le Saint-Sacrement, dans une chapelle à l’écart. Ce peut être devant l’oratoire familial ou personnel : une icône, un crucifix, une Bible ouverte, une bougie allumée permettent de capter l’attention et de se mettre en présence de Dieu.