L’annonce de la prochaine canonisation de Charles de Foucauld provoque une véritable onde de joie. Si un premier miracle lui avait été attribué en 2005 faisant de lui un bienheureux, la congrégation lui en a attribué un second. Il s’agit d’un miracle de préservation : en 2016, Charle, charpentier, a survécu à une chute jugée mortelle…
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Il aura fallu presque 100 ans pour que le procès en béatification de Charles de Foucauld, entamé en 1926, aboutisse à sa canonisation. Après la reconnaissance d’un premier miracle en 2005 par Benoit XVI le faisant accéder au statut de bienheureux, le pape François a reconnu l’attribution au bienheureux Charles de Foucauld d’un deuxième miracle, ouvrant la voie à la canonisation prochaine du Français. “Ce deuxième miracle n’est pas une guérison (comme son premier miracle, ndlr) mais un cas de préservation dans un accident du travail”, explique à Aleteia Laurent Touchagues, président des Amitiés Charles de Foucauld.
Une chute qui aurait dû être mortelle
L’histoire remonte au 30 novembre 2016, veille du centenaire de la mort de Charles de Foucauld. Ce jour-là Charle, ouvrier charpentier chez Asselin, entreprise de restauration de monuments historiques, travaille sur la charpente de la chapelle de l’institution Saint-Louis, lycée catholique de Saumur. Quand tout à coup, dans l’après-midi, il fait une chute de 16 mètres de haut, traversant la voute, avant de finir empalé sur les pieds d’un banc qui était retourné. “Les médecins sont catégoriques. C’est le type même d’une chute mortelle. À cette hauteur, tous les organes explosent”, soutient Laurent Touchagues.