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Les autorités ukrainiennes avaient déclaré mi-mai qu’« une centaine de bébés nés de mères porteuses étaient bloqués en Ukraine, leurs parents étrangers ne pouvant venir les récupérer en raison de la fermeture des frontières à cause du coronavirus ». Une situation dont s’étaient indignés les évêques d’Ukraine après la diffusion d’une vidéo montrant une quarantaine de nourrissons « en transit », hurlants dans une chambre de la clinique BioTexCom, à Kiev.
Désormais, les autorités ont autorisé les parents étrangers à entrer dans le pays pour récupérer ces bébés, laissés, depuis leur naissance, aux soins des hôpitaux. 31 couples ont d’ores et déjà pu faire connaissance avec leur enfant, a déclaré Lyudmila Denisova, médiatrice ukrainienne pour les droits de l’homme. Et de se réjouir, sur son compte Facebook, d’avoir pu réunir une famille espagnole dont la petite fille était née il y a cinq semaines… Selon le quotidien The Time, 88 autres familles ont reçu un permis de séjour pour venir en Ukraine dans les prochaines semaines. Faut-il se réjouir ? Pleurer ? « Le malheur de l’enfant ne serait-il pas tout d’abord d’avoir été séparé de sa mère porteuse, séparation rendue manifeste lorsque personne d’autre n’est là pour l’accueillir ? » interrogeait récemment des juristes dans une tribune publiée sur Aleteia.
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