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Alors qu’elle a célébré ses 100 ans cette année, sœur Anna Maria du Sacré-Cœur des Adoratrices du Saint-Sacrement témoigne qu’il n’est jamais trop tard pour laisser parler son cœur. En effet, elle est elle-même entrée au couvent à l’âge de… 72 ans. Le quotidien italien Avvenire raconte sa singulière histoire. Tout commence durant l’été 1920, alors que l’actuelle centenaire n’est qu’un petit bébé qui s’appelle à ce moment-là Anna Perfumo. Frappée par une bronchopneumonie, sa vie est menacée et les médecins pensent qu’elle ne survivra pas. Le sang de sa mère ne fait qu’un tour et elle supplie Dieu : “Sauve-là et je te la laisserai toute entière”. L’enfant survit.
Une vocation qui ressurgit
Même si elle désire consacrer sa vie au Christ, la future religieuse prend son temps et la vie lui amène son lot d’épreuves. Éducatrice auprès des enfants des armateurs Costa, célèbres pour leurs bateaux de croisière, elle les accompagne scolairement et les prépare à leur première communion. Puis, alors qu’elle s’apprête à entrer chez les sœurs, sa mère a des ennuis de santé. Anna reste alors près d’elle. Lorsque ses jeunes sœurs sont sur le point d’entamer leurs études, la famille a besoin d’argent et Anna remet à plus tard son entrée au monastère. Elle accompagne également un prêtre malade pendant trente ans et s’occupe de nombreuses personnes.
Mais la vocation est bien là et quelques années plus tard, une fois ses parents décédés, ce désir refait surface. Elle s’interroge alors : “Quel couvent acceptera de m’accueillir à 72 ans ?”. Ce sont les sœurs Adoratrices du Saint-Sacrement de Seregno, en Lombardie, qui accueillent la “jeune” novice parmi elles. Aujourd’hui centenaire, l’énergique religieuse est tantôt à genoux dans la chapelle, tantôt à l’infirmerie où elle s’occupe de ses sœurs malades, souvent plus jeunes qu’elle. Hum… On dirait bien qu’elle avait vraiment la vocation !
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