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L’air est connu dans le monde entier. Traduit en français par “Ce n’est qu’un au revoir”, cette musique est à l’origine une vieille chanson folklorique écossaise “Auld Lang Syne”, qui reprend les paroles du poète Robert Burns, sur les jours qui passent et le regard tourné vers l’avenir. Et ces paroles prennent ici tous leur sens avec cette personne âgée libanaise qui, alors que deux explosions ont partiellement ravagé Beyrouth mardi 4 août, semble rendre hommage à tout ce qu’elle a perdu mais aussi à tout ce qu’elle a reçu.
“Ce n’est qu’un au revoir” au piano dans son appartement dévasté.
— Claude El Khal (@claudeelkhal) August 5, 2020
Émouvante et tragique, comme Beyrouth. pic.twitter.com/DjmTGBT36t
Alors qu’à travers les notes, on entend en bruit de fond le balayage des vitres brisées, la vidéo, émouvante et tragique, est à l’image de tout un pays aujourd’hui meurtri. Et pourtant, malgré les vitres des fenêtres qui jonchent le sol, le piano est toujours là, et la vielle dame joue une musique qui a traversé les frontières. N’est-ce-pas là, en images, le symbole même de l’Espoir ?
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