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Le premier anniversaire du début de la contestation pour plus d’égalité au Chili a été émaillé de violences, ce dimanche 18 octobre, notamment à Santiago, la capitale du pays. Alors que des dizaines de milliers de Chiliens se sont rassemblés pour manifester pacifiquement, la fin de journée a été ternie par des affrontement avec les forces de l’ordre et l’incendie de deux églises. L’église San Borja, qui accueille une communauté de policiers, a été pillée et incendiée mais le feu pu être rapidement maîtrisé par les pompiers.
Une seconde église toute proche, l’église de La Asunción, a en revanche été totalement détruite par les flammes. “Qu’elle tombe ! Qu’elle tombe !”, ont crié des groupes de protestataires radicaux, le visage masqué. L’image la plus brutale qui a été vue a été la chute de son clocher. Cette église avait déjà été pillée et incendiée le 8 novembre 2019 mais cette fois-ci le feu s’est déclaré à la porte et s’est rapidement propagé à la tour et au dôme, se terminant finalement par son effondrement.
#18Oct VIDEO| Momento en que la cúpula de la Iglesia de La Asunción, en Santiago de #Chile cae producto de las llamas generadas por manifestantes. A un año del estallido social, nuevamente se registran saqueos y hechos violentos en la capital chilena. pic.twitter.com/g4EIra6Wxd
— Emmanuel Rivas (@erivas06) October 19, 2020
“Les événements des dernières heures à Santiago et dans d’autres villes du Chili montrent qu’il n’y a pas de limites pour ceux qui exacerbent la violence”, ont dénoncé les évêques du pays dans un communiqué. “Nous avons tristement contemplé les agressions, les pillages et les attaques contre les lieux de prière, les espaces sacrés dédiés à Dieu et le service de solidarité des personnes”. Pour la conférence épiscopale du pays, “la grande majorité du Chili aspire à la justice et à des mesures efficaces qui aident à surmonter les inégalités. Ils ne veulent pas plus de corruption ou d’abus, ils attendent un traitement digne, respectueux et équitable”.
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“Brûler des églises est une expression de brutalité”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Victor Pérez, relevant que pendant la journée, les stations de métro de Santiago, les autobus publics et d’autres cibles visées un an plus tôt par une flambée de violence avaient été préservés. Les actes de violences ont été le fait de “groupes minoritaires” au sein de la manifestation de dimanche, a-t-il ajouté.