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Avec la fin de l’année civile qui se profile, c’est le moment pour les associations de solliciter la générosité et de lancer des collectes de dons. Vient le moment des soirées de bienfaisance et des grands shows caritatifs à l’américaine. En grande pompe, légitimés par des vedettes qui leur confèrent une image de marque, ils permettent de rallier à de nobles causes un public souvent trié sur le volet.
Cette année, confinement oblige, ils sont contraints de ne pas se tenir, ou de se transformer. La Croix-Rouge de Marseille a ainsi dû faire une croix sur son traditionnel rendez-vous annuel avec dîner gastronomique, tombola et vente aux enchères, affecté aux actions sociales et de secourisme. D’autres se convertissent au virtuel. À l’image de The Goal, parrainé par Olivier Giroud. Organisé par la French Connect, l’église anglicane francophone de Londres, et Plus que sportifs, mouvement chrétien sportif, ce gala lancé pour la première fois en mai 2019 a pour but de récolter des fonds en faveur des chrétiens persécutés. Cette année, il se tiendra le 22 novembre et aura lieu en ligne, via Zoom. Au programme, une vente aux enchères de maillots de différents sportifs de renom, des interviews de sportifs professionnels, une tombola.
L’enjeu pour nous est de conserver cette dynamique et de recréer de l’émotion afin que les donateurs puissent interagir ensemble.
La Nuit du bien commun, elle, aura lieu le 23 novembre. Son objectif, depuis quatre ans, est de promouvoir des projets qui défendent le bien commun. Parmi les douze lauréats 2020, la Cravate solidaire, Ensemble 2 générations… “Depuis deux mois, nous sommes passés par des hauts et des bas”, explique à Aleteia Claire d’Harcourt, chef de projet pour l’événement, qui ne cache pas ses interrogations. “Notre frayeur, c’est que les gens n’aient pas envie de se connecter derrière un écran. La particularité de notre soirée est qu’elle se base sur la rencontre. L’enjeu pour nous est de conserver cette dynamique et de recréer de l’émotion afin que les donateurs puissent interagir ensemble. Nous devons recréer une communauté de donateurs, les accrocher, pour qu’ils soient acteurs de ce direct. Étant donné le contexte, nous n’avons pas d’objectif. L’an dernier, nous avions récolté, 1,1 million d’euros. Nous espérons toucher la barre du million”.
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Proposer du divertissement
De son côté, l’Ordre du Saint-Sépulcre organise un gala de charité en ligne le 28 novembre pour les chrétiens de Terre sainte. Objectif : recueillir 200.000 euros en une heure. Une première pour l’organisation qui avait initialement prévu un dîner à 450 personnes. Au programme, une heure de direct durant lequel cinq porteurs de projet, accompagnés de membres de l’ordre, présenteront leurs initiatives qui portent sur la santé, l’éducation, le développement. Parmi elles, l’équipement pour l’hôpital français Saint-Louis de Jérusalem, la rénovation des laboratoires de sciences des écoles du Patriarcat latin ou l’aide à la revitalisation du vignoble de l’abbaye trappiste de Latroun. Les participants pourront choisir en temps réel le projet qu’ils souhaitent soutenir et faire un don du montant de leur choix grâce à un lien reçu par mail après s’être inscrit.
À la Nuit du bien commun, les donateurs recevront eux aussi un lien de visionnage type Zoom. Face à eux en direct depuis la scène du théâtre Mogador à Paris, les “pitcheurs” de projets ainsi que d’un commissaire priseur et la journaliste Cécile de Ménibus. Faute de panneaux à brandir, les promesses de don se feront via un chat et une jauge sur grand écran permettra de voir en temps réel le montant des dons. Puisque la rencontre ne sera pas possible de visu, l’équipe investit le côté divertissement. Pour cela, on peut compter sur la présence d’un groupe de musique et sur des vues de coulisses, des scènes de off, type “La France a un incroyable talent”… afin que cette édition exceptionnelle reste dans les mémoires.
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