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Et si pour Noël, vous permettiez à un enfant d’en aider un autre ?

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Nigmatulina Aleksandra / Shutterstock

Domitille Farret d'Astiès - publié le 01/12/20

Pourquoi ne pas donner un supplément d’âme à vos cadeaux cette année en permettant à votre enfant, ou à un proche, de parrainer un jeune en Asie afin qu’il puisse aller à l’école ? C’est ce que propose l’association Enfants du Mékong, qui soutient l’instruction des plus pauvres dans le sud-est asiatique.

“C’est comme si on avait un petit frère en plus dans la maison”, s’exclame Mathilde Ehrhard, 12 ans. L’adolescente et ses trois frères et sœur parrainent Jeerapate, un Thaïlandais de 8 ans, avec l’ONG Enfants du Mékong. Et l’adolescente est intarissable à son sujet : “On le suit dans sa scolarité. Il nous appelle “parrain” et “marraine”, c’est super chou”, explique-t-elle, ajoutant qu’ils gardent sa photo à la maison. “Nous avons tous un autocollant avec marqué “je suis parrain””, poursuit-elle, enthousiaste. “Il nous a présenté sa famille et nous raconte ce qui se passe chez lui. Je rêve de pouvoir aller lui rendre visite, il est tellement adorable !”. 

Mathilde fait partie des 19.000 parrains de l’ONG Enfants du Mékong. Aujourd’hui, grâce à l’association, 22.000 enfants comme Jeerapate, issu d’une famille précaire, sont parrainés en Birmanie, en Thaïlande, au Vietnam, aux Philippines, au Cambodge et en Birmanie. Parrainer un enfant, c’est non seulement lui envoyer un peu d’argent pour financer ses fournitures scolaires, son uniforme ou ses transports, mais aussi échanger avec lui afin que se noue une relation personnelle dans la durée. Promesse d’un avenir meilleur, l’école est une formidable opportunité qui permet à ces jeunes d’éviter de travailler aux champs, dans une décharge ou dans la rue.

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Antoine Besson

Le parrainage conjugue deux bénéfices : d’une part, permettre à un enfant défavorisé d’aller à l’école. D’autre part, initier un enfant au sort plus enviable à la solidarité et à l’ouverture. “Une de nos filles a été volontaire en Thaïlande”, raconte à Aleteia Philippe Pinard, 59 ans, Angevin, grand-père de Jules, Alice et Emma, âgés de 5 à 10 ans. “Nous nous sommes dit : “Pourquoi ne pas offrir un parrainage à nos petits-enfants pour créer de l’échange avec des enfants défavorisés et leur montrer qu’ils ont de la chance d’être scolarisés ?””. À Noël, leurs petits-enfants ont donc trouvé au pied du sapin une enveloppe avec une photo de Nattissmi. “Ils étaient super contents”, raconte leur grand-père. Et quelle n’a pas été leur joie de recevoir un premier dessin de leur filleule quelques mois plus tard…

Un cadeau qui a du sens et qui dure

Les lettres entre parrains et enfants peuvent mettre deux mois à arriver à bon port. Après avoir effectué plusieurs milliers de kilomètres, certaines d’entre elles sont transportées en pick-up pour parvenir jusqu’aux filleuls qui vivent pour certains dans des villages reculés. “C’est un beau cadeau de pouvoir aider quelqu’un”, souligne Xavier Guignard, chargé des parrainages au sein de l’ONG. À l’ère de l’immédiateté, être parrain, c’est aussi une école de la patience. Bien sûr, pour certains parrains et filleuls, écrire s’apparente à un exercice fastidieux. Mais quelle joie de recevoir un courrier manuscrit venu de l’autre bout du monde accompagné d’un dessin ou d’une photo. Une réalité bien différente et peut-être même plus inspirante que celle des échanges WhatsApp et Messenger.

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Antoine Besson

Le parrainage a de nombreuses vertus pédagogiques. “C’est une vraie responsabilité pour nos enfants d’accompagner Jeerapate”, note Gautier Ehrhard, le père de Mathilde. “Ils savent quelle somme ils doivent réunir chaque mois et sont moteurs les uns des autres pour y parvenir. Chacun y va de son petit mot pour dire où il en est”.

Un cadeau pour sa communion

Alix et Géraud Tardif ont offert eux un parrainage à leurs enfants Marguerite et Silouane pour la profession de foi de l’aînée et la première communion du cadet. “Nous voulions un cadeau qui ait du sens et qui dure, plutôt qu’une icône qui ne les intéresse pas forcément. C’était une façon de les motiver, qu’ils ne se regardent pas le nombril”, raconte la mère de famille. Pour elle, cette démarche leur permet de toucher du doigt d’autres cultures, de comprendre que tout le monde n’a pas les mêmes chances dans la vie et de découvrir que “les efforts, ça paie”. 

Marguerite a tout de suite pris sa tâche à cœur et s’est empressée d’écrire à son filleul Tuat Gioan, témoignant même de son expérience auprès de ses camarades de classe. “Quand elle sort quelque part, elle pense à chaque fois à lui écrire. C’est quelque chose qui lui tient vraiment à cœur”, note sa mère. Pour Silouane, écrire n’est pas une mince affaire mais “on s’y met tous les deux”, poursuit-elle. Et il compte bien aller voir son filleul, Sy, quand il sera grand. “Tous les deux se projettent loin avec leurs filleuls”, relève-t-elle. 

Alors pourquoi ne pas prendre la suite de Mathilde, Alice, Marguerite et Silouane pour venir en aide à un enfant ? Si vous aussi vous souhaitez offrir un parrainage à votre enfant, cliquez ici.

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Enfants du Mékong

Tags:
AsieÉcoleÉducationparrainage
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