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En France, la théologie n’attire qu’une part infime de la population estudiantine. Aujourd’hui, si l’on exclut les lieux de formation théologique ne délivrant que des diplômes d’Eglise, seuls deux Universités dans l’Hexagone proposent des diplômes d’Etat en Théologie catholique : l’Université de Strasbourg et l’Université Catholique de l’Ouest à Angers. Soit moins de 150 étudiants sur le quasi million d’inscrits en Licence en 2020 en métropole.
Pourtant, à travers le monde, la théologie est loin de connaître une telle désaffection. Chez nos voisins anglais ou allemands, elle est un cursus reconnu permettant d’accéder à des postes divers dans de nombreux domaines d’activité : conseil, journalisme, banque… A la Faculté de Théologie de l’Université Catholique de l’Ouest (UCO), c’est à ces nombreux métiers qu’on veut préparer par une solide formation théologique. La connaissance de la foi chrétienne, l’acquisition d’une rigueur intellectuelle ainsi que la richesse des matières enseignées (théologie, sciences bibliques, histoire, philosophie, éthique…) demeurent en effet d’excellents atouts pour apprendre à développer une capacité personnelle de réflexion, décrypter les enjeux du monde contemporain et accéder à une vie professionnelle épanouie.
Une Licence légitime et cohérente pour devenir enseignant
S’il est un domaine pour lequel la théologie semble être une excellente préparation, c’est bien celui de l’enseignement. Pour devenir professeur du premier degré (au primaire) ou du second degré (collège et lycée), un niveau Bac +5 est nécessaire. L’obtention d’une Licence (3 ans) permet d’accéder au Master MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation), deux années au cours desquelles se déroulent les concours de recrutement des enseignants. Pourquoi ne pas opter pour une Licence de théologie ? La formation offre en effet un bagage anthropologique, culturel et humain particulièrement précieux lorsqu’on se prépare à enseigner.
En témoigne Alexis Huteau, ancien étudiant en théologie à l’UCO, désormais professeur d’histoire dans un lycée à Vannes : « Mes années de théologie sont très précieuses. Elles ont sans doute été les meilleures de ma vie, les plus denses, et aujourd’hui, elles sont ma colonne vertébrale. Non seulement elles m’ont été très utiles pour faire de l’histoire après, mais elles nourrissent ma manière d’enseigner au quotidien. » Et pour cause, enseigner ne se limite pas à transmettre un savoir. C’est aussi prendre en considération les personnes qui sont en face de soi : « Etre capable de se mettre à hauteur des élèves, de les écouter, d’éveiller en eux les questions, l’attitude critique, juste… », précise Alexis Huteau. « Et c’est la théologie qui m’a formé à tout cela, qui m’a donné une vision de la personne humaine. S’il n’y a pas de transcendance dans cette vision, l’éducation s’appauvrit d’une dimension essentielle de la personne. » La rigueur intellectuelle, le dialogue, la bienveillance, la capacité à réfléchir par soi-même, à débattre, à raisonner… Autant de qualités nécessaires à tout bon enseignant et qui sont le cœur de la Licence de Théologie proposée par l’UCO.
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Claire Berger, 49 ans, après des années passées dans le milieu bancaire, s’est reconvertie professionnellement et enseigne aujourd’hui dans un établissement privé après s’être formée en théologie. Elle retient de ces années cette grande liberté, qui n’existe nulle part ailleurs, de dialogue et de quête de Dieu entre des étudiants aux profils très différents. « Se côtoient des jeunes, des retraités, des chrétiens venant d’autres continents… On enrichit son propre questionnement grâce aux questions des autres étudiants, notre foi est transformée, on s’inscrit dans l’héritage des pères de l’Eglise tout en essayant de prendre notre part dans cette quête inlassable de Dieu ». Une telle expérience l’a marquée à vie et lui a donné envie de transmettre tout ce qu’elle a reçu aux jeunes qui lui sont confiés.
Une formation intégrale pour « réussir partout »
Caractéristique unique des études de théologie : elles forment toutes les dimensions de la personne. Alors qu’une Licence de lettres ou de mathématiques se limite à la dimension intellectuelle, celle de théologie englobe également une dimension spirituelle. Une particularité qui plaît à Brunehilde Binet, 22 ans, étudiante en théologie à l’UCO. « Depuis toute petite, j’ai à cœur de répondre aux interrogations des personnes éloignées de la foi catholique. Ce solide bagage en théologie et en philosophie me permet de développer ma relation avec le Christ et d’apporter des réponses précises, en accord avec la foi de l’Eglise, à ceux qui cherchent ». Bien qu’enseignant actuellement auprès de 6ème et 5ème dans un collège, la jeune femme a pour sa part choisi de poursuivre ses études par un Master 1 de Théologie, toujours à Angers.
Pour Pierre Usclat, directeur de l’Institut Notre-Dame d’Espérance, Institut Supérieur de Formation de l’Enseignement Catholique (ISFEC) missionné par la Tutelle Régionale de la Formation et travaillant en partenariat avec l’UCO, la Licence de théologie est « un des seuls produits universitaires qui possède une vision intégrale de la personne humaine ». Elle s’adresse effectivement à l’intelligence de l’étudiant, à son devenir professionnel, mais s’attache aussi à nourrir sa vie intérieure. « Rares sont les formations qui offrent un tel équilibre entre ces trois pôles », souligne Pierre Usclat. Une unité de la personne bénéfique pour tout avenir professionnel : « On réussit sa vie lorsqu’on est capable de mobiliser de manière harmonieuse ces trois axes. En n’en laissant aucun de côté, la théologie permet donc de réussir partout ! ».
Des enseignants dotés d’une foi solide et rayonnante
Les trois années d’études d’une Licence en théologie sont l’occasion d’approfondir sa foi personnelle, de s’enraciner humainement. Et cela permet d’envisager sa vocation de professeur sous un autre angle : au souci de transmettre des savoirs académiques vient se greffer le soin d’apporter une dimension religieuse au sein même de l’établissement si celui ci est catholique. « Être enseignant dans une école privée, c’est aussi porter cette école et sa vie », témoigne notre professeur d’histoire, Alexis Huteau. « Si les professeurs ne s’investissent pas dans la vie spirituelle de l’établissement, à travers les célébrations de Noël et Pâques, la fête de l’école, l’aumônerie…, celui-ci risque de n’avoir de catholique que le nom. Avoir approfondi ma foi durant mes années de théologie me permet d’investir aussi cet aspect-là. »
En partenariat avec l’Université Catholique de l’Ouest (UCO).