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“Souvent je “flippe” avant de commencer une évangélisation de rue, mais quand on choisit de faire confiance et de foncer, on vit des choses incroyables”. Dans Mission possible : petit guide pour oser évangéliser, Thomas Belleil livre de précieux conseils pour l’évangélisation et les complète d’anecdotes variées. Le missionnaire de 24 ans explique notamment que si l’évangélisation de rue peut sembler terrifiante, il s’agit pourtant d’un outil particulièrement adapté aux modes de fonctionnement contemporains. En effet, la rencontre impromptue et éphémère qui est possible dans la rue a toute sa place dans une société qui mise sur l’instantanéité.
Essayer d’apporter la parole de Dieu hors de son milieu familial ou de son cadre professionnel, “cela s’inscrit dans l’Église en sortie, et tournée vers les périphéries, dans ce que le Pape nous martèle”, soutient Thomas Belleil auprès d’Aleteia. Pour lui, la première chose à faire est de s’inspirer de Jésus-Christ. “Je pense que le modèle de l’évangélisation, c’est d’abord la façon dont le Christ rencontrait les gens, de personne à personne, à travers des relations. Le summum de l’évangélisation, c’est ce modèle qui nous est proposé. On le voit dans cette période où on a moins la possibilité de vivre la relation : cela nous manque. Nous avons besoin de nous rencontrer concrètement, de lien social. L’évangélisation participe à cela”, note-t-il.
Pour autant, évangéliser dans la rue ne consiste pas forcément à monter sur un escabeau pour prêcher la bonne parole. Si les chrétiens sortent dans la rue pour témoigner de leur foi, les façons de le mettre en pratique sont multiples. Cela peut aussi être à travers des maraudes, par exemple. “Un des modèles que j’aime beaucoup, c’est quand l’annonce de la parole est accompagnée d’une action sociale en apportant un café, une couverture, et en se présentant comme chrétien”, note Thomas Belleil.
Le modèle de l’évangélisation, c’est d’abord la façon dont le Christ rencontrait les gens, de personne à personne, à travers des relations.
Il est également possible, détaille-t-il, d’évangéliser par l’art, que ce soit avec une chorale, des mimes ou de la danse. Montrer la beauté de l’Évangile, c’est être missionnaire. “C’est peut-être moins frontal et moins brutal”, analyse-t-il. “Faire visiter des églises et des sanctuaires remplis d’Histoire, c’est aussi des opportunités missionnaires”, poursuit-il, défendant des sensibilités et des charismes différents. “Chacun a son “angle particulier””.
Et enfin, il existe aussi l’annonce directe. “On va discuter avec des gens qu’on ne connaît ni d’Ève ni d’Adam et qu’on ne reverra pas. On peut être désinhibé, on ne calcule pas, on n’a aucun contrôle”. Parfois les personnes abordées, méfiantes, se ferment ; parfois elles s’ouvrent progressivement ; parfois immédiatement. Les résultats ne sont pas toujours visibles à l’œil nu, mais quoi qu’il en soit, le jeune missionnaire a expérimenté les nombreux bienfaits de cette démarche. “On découvre des choses que l’on n’aurait jamais imaginées en abordant la personne. J’en vois les fruits. Les gens ont encore besoin de Dieu aujourd’hui”.
Pratique