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“On croit toujours que lenteur et profondeur sont corrélés. Quand on ralentit le temps, on profite mieux de l’espace et de la relation avec les gens que l’on va rencontrer”, souffle Alexandre Poussin. Du temps, il en a eu à Madagascar, cette île de l’Océan indien sur laquelle il a passé quatre ans avec sa femme Sonia et leurs deux enfants, Philaé et Ulysse. Ces derniers n’avaient que 6 et 9 ans lorsqu’ils sont partis faire le tour du pays, en 2014. Entre 2001 et 2004, nos globe-trotters avaient déjà parcouru l’Afrique, depuis le Cap de Bonne Espérance, tout au sud, jusqu’au Mont des Béatitudes, en Israël. “14.000 kilomètres en trois ans et demi, c’était trop rapide”, sourit Alexandre. Cette fois-ci, ils se sont chargés de près de 500 kilos de matériel, transportés sur une charrette, elle-même tirée par des zébus. Une manière de partager la réalité des gens, puisque 95% des Malgaches se déplacent ainsi.
“Lorsque nous arrivions dans les villages, les Malgaches étaient très surpris. Ils n’avaient jamais vu de Vazahas – des Occidentaux, ndlr – se déplacer en charrette comme eux”, raconte Sonia. “Cela déclenchait la sympathie !”, renchérit Alexandre. De l’engoulevent malgache (un oiseau, ndlr) qui crie toute la nuit, aux réveils à 4h45 du matin, la famille Poussin raconte avec humour et sincérité une partie de ce qui fut leur quotidien pendant quatre ans.
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