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Le 1er février dernier, un putsch en Birmanie a mis un terme à une fragile transition démocratique de dix ans. Depuis, des dizaines de milliers de personnes manifestent dans plusieurs villes du pays pour condamner le coup d’État. Plus de 160 personnes ont été interpellées, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques birmans basée à Rangoun. « Je suis avec une vive préoccupation les développements en Birmanie, pays que je porte dans mon cœur depuis ma visite apostolique avec beaucoup d’affection », a déclaré le pape François. Il a ensuite exprimé sa proximité spirituelle, sa prière, et sa solidarité avec le peuple et appelé les responsables politique à se mettre avec une « sincère disponibilité », au service du bien commun, en promouvant « la stabilité pour une cohabitation harmonieuse démocratique ».
« Le futur est en danger »
Le pontife a par ailleurs exprimé son soutien à la Journée pour la vie organisée le 7 février en Italie sur le thème “Liberté et vie“. « La liberté est un grand don que Dieu nous a donné pour rechercher et rejoindre le bien des autres à partir de celui primaire de la vie, la société doit être aidée à guérir toutes les atteintes à la vie pour qu’elle soit protégée à chaque phase ».
Sortant de son texte, le pontife a souhaité exprimer son inquiétude vis à vis de l’hiver démographique italien. En Italie, « les naissances s’écroulent et le futur est en danger ». « Cherchons à mettre fin à cet hiver démographique afin que fleurisse un nouveau printemps d’enfants ! » En 2020, l’Italie a enregistrée 400.000 naissances, soit moitié moins qu’il y a 45 ans. À comparer aux 753.000 naissances en France, à tailles de population voisines. En un peu plus de dix ans, le nombre de nouveau-nés a été divisé par quatre. Avec moins de 1,3 enfant par femme, le taux de natalité en Italie est le plus faible d’Europe.
Le pape François a également évoqué le sort des mineurs migrants non-accompagnés : « ils sont tant », a-t-il déploré, et « exposés à de nombreux dangers », en particulier sur la Route des Balkans. Le pontife a appelé les organisations humanitaires à prodiguer des soins à ces « êtres fragiles ».
Il a enfin mentionné la fête de sainte Bakhita, esclave soudanaise, le 8 février et la Journée de prière concomitante contre la traite des personnes humaines. Cette année, l’objectif est d’élaborer une économie qui ne soutiennent même pas indirectement ce genre de trafic, a déclaré le chef de l’Église catholique, afin que les individus ne soient jamais traités comme des objets ou des marchandises.
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