Il y a trois stations de carême à Sainte-Marie-Majeure. La première, qui a lieu le huitième jour de carême, était autrefois un moment important pour les jeunes qui se préparaient à recevoir l’ordination diaconale et sacerdotale. Ils venaient ainsi dans la basilique pour se placer sous la protection de la Vierge Marie. La basilique a été achevée par le pape Sixte III un an après que le concile d’Éphèse proclame légitime l’appellation mariale “Theotòkos” qui signifie “Mère de Dieu”. Actuellement, il s’agit de la plus grande église du monde dédiée à la Vierge Marie.
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Aujourd’hui encore, les pèlerins viennent ici pour invoquer la protection de la mère de Dieu. Dans la chapelle paulinienne, à gauche du maître-autel, on vénère l’icône du Salus Populi Romani, icône miraculeuse attribuée à saint Luc. Peinte sur bois, l’icône représente la Vierge à l’enfant et date du XIe-XIIIe siècles. Le pape François est très attaché à cette image de la Vierge devant laquelle il prie avant et après chaque voyage international. Dans le bas-côté droit de la basilique, la chapelle Sixtine abrite la sépulture de saint Pie V, 225e pape, celui qui a réussi la réforme de l’Église catholique après le concile de Trente.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé. (Ps 50)
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