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Les chrétiens plus que tous les autres sont appelés à la compassion à l’égard des personnes malades. Le Christ lui-même a envoyé ses disciples guérir les malades. “Guérissez les malades !” (Mt 10, 8) les exhorte-t-il. De cette manière, “il les fait participer à son ministère de compassion et de guérison”, explique le Catéchisme de l’Eglise catholique. A la suite des disciples, les chrétiens sont eux aussi invités à remplir cette mission. Comment ? “Cette charge, l’Eglise l’a reçue du Seigneur et tâche de la réaliser autant par les soins qu’elle apporte aux malades que par la prière d’intercession avec laquelle elle les accompagne”, précise le Catéchisme.
Une invitation à laquelle il a été difficile voire impossible de répondre totalement en raison des récentes contraintes sanitaires liées à l’épidémie de Covid-19. Les mesures drastiques prises dans les hôpitaux ou les EHPAD n’ont pas permis de prendre soin, de visiter, d’accompagner des proches souffrants. Des traumatismes considérables, qui soulignent l’importance de la visite aux malades à laquelle l’Évangile nous appelle : “J’étais malade et vous m’avez visité” (Mt 25, 36), dit le Christ, reconnaissant.
Cependant, nous ne savons pas toujours comment aller à la rencontre de ces existences fragilisées. « Aller à la rencontre de l’autre, c’est entrer dans une démarche d’humilité et d’écoute », souligne le Père Jean-Marie Onfray, responsable du pôle Santé de la Conférence des évêques de France dans le livret La visite aux malades paru récemment chez Magnificat. « Notre volonté d’apaiser l’autre ne doit pas nous faire oublier qu’à l’instar de Moïse devant le buisson ardent nous devons ôter nos sandales et respecter le mystère de l’autre. » Une démarche d’humilité et d’écoute dont sainte Teresa de Calcutta offre un exemple vivant. Cette belle prière invite à entrer pleinement dans cette attitude.
Seigneur, Médecin suprême qui soignes et qui guéris, je m’agenouille devant toi, car c’est de toi que viennent tout bien et tout don parfait.
Tu m’as choisie pour te servir, te soulager et te soigner dans les plus pauvres, atteints et diminués dans leur corps, leur cœur et leur esprit. Fais-moi prendre pleinement conscience du privilège qui est le mien d’être à ton service.
Je t’en prie, donne à ma main l’habileté et la douceur aimante, à mon esprit la perspicacité, à ma bouche les mots qui apaisent, à mon regard la tendresse et la bienveillance, et à mon cœur tout l’amour que tu attends.
Fais que je ne regarde pas le temps que je vais passer auprès de toi souffrant. Donne-moi de m’engager sincèrement à ton service et accorde-moi la force de prendre, pour l’amour de toi, une part du fardeau de mes frères souffrants.
Enlève de mon cœur tout scrupule et toute mondanité pour qu’avec la foi simple d’un enfant, je puisse m’appuyer sur toi.
Mère Teresa