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Nightbirde – ou Jane Marczewski lorsqu’elle quitte la scène – a récemment fait une entée remarquée dans l’émission America’s Got Talent. Tout sourire, la trentenaire menue a impressionné le jury du célèbre programme. D’une voix douce et confiante, elle a interprété “Its okay”.
Un titre écrit et composé par ses soins. Durant quatre longues minutes elle a transporté l’auditoire. Couplets après couplets, c’est son histoire qu’elle a dévidée. Le diagnostic du cancer, le désespoir causé par la séparation jusqu’au pronostic d’un médecin qui ne lui donnait plus que six mois à vivre. À la fin de sa performance, l’ovation du public est venue compléter celle des quatre juges visiblement touchés. Sur le ton de la confidence elle ajouté vouloir que les gens “voient en [elle] bien plus que la somme des difficultés qui traversent sa vie.”
Après avoir captivé son auditoire par sa voix, c’est son parcours qui a retenu leur attention. La jeune femme est revenue plus en détail sur la maladie qu’elle affronte : le cancer du sein. Diagnostiquée en 2017 la maladie l’éloigne de la scène. En 2019, un médecin lui annonce qu’elle est en phase terminale. Il lui ne prédit plus que quelque mois à vivre. Perdue et désespérée, elle choisit de vivre jusqu’au bout. Même si ça signifie composer avec la maladie. “On ne peut attendre que la vie cesse d’être difficile pour décider d’être heureux”, remarque-t-elle.
Même si je traverse l’obscurité, je veux être l’oiseau qui chante et anticipe les grâces qui ne tarderont pas à arriver.
Nightbirde a aussi dévoilé une expérience musicale riche faite d’animation musicale dans son église et de concerts sur des scènes locales.
Chanter envers et contre tout
Son nom de scène qui signifie oiseau de nuit est lui-même évocateur d’une partie de son histoire. Pendant la période douloureuse de sa vie, elle a souvent rêvé d’oiseaux qui continuaient à chanter dans l’obscurité, malgré la nuit. Totalement conquis, le juge britannique Simon Cowel a déclenché le golden buzzer. Résultat : la chanteuse s’est vue propulsée directement en finale.
Sur son site web et dans les interviews qu’elle donne, elle ne manque pas d’évoquer sa foi. “Même si je traverse l’obscurité et qu’il n’y a pas de signe qu’elle dissipe. Je veux être l’oiseau qui chante et anticipe les grâces qui, je crois, ne tarderont pas à arriver”, a-t-elle confié au Liberty Journal.
Si elle n’est pas entièrement guérie, elle aime à répéter :’it’s okay’, sûre que “Dieu faisait germer quelque chose dans la terre [qu’elle est]. “Témoin de la beauté de la vie au milieu de l’épreuve son parcours n’est pas sans rappeler le psaume 125 : ” Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie.”