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“Ce gars sans bras”. Voilà un pseudo audacieux sur les réseaux sociaux. Quand la majorité des internautes optent pour un nom d’utilisateur qui tend vers l’anonymat, c’est pourtant ce pseudo volontiers ironique que George Dennehy a préféré. Cet Américain de 27 ans a choisi de ne pas faire comme tout le monde.
Car si le regard des autres sur son handicap l’a douloureusement affecté parce qu’il ne ressemblait pas aux personnes autour de lui, George n’a plus honte aujourd’hui. “Cela fait bientôt 9 ou 10 ans que j’ai pris confiance en moi. J’ai pris confiance parce que je sais à présent que Dieu m’a créé avec un dessein. Qu’il m’a façonné dans le sein de ma mère”, a-t-il partagé au micro de la productrice de podcast Tera DeNeui. Alors mettez-lui un piano ou une guitare à disposition et il jouera avec une incroyable virtuosité et avec ses pieds la louange de son cœur.
Un appel à la vie
Né en 1994 sans bras en Roumanie, George a été abandonné par ses parents peu de temps après. Recueilli à l’orphelinat, c’est un enfant extrêmement fragile. Aucun soin spécifique ne lui sera jamais prodigué et il manque de mourir. Le médecin avait même accroché un certificat de décès au-dessus de son berceau en enjoignant les infirmières de le compléter une fois l’enfant mort… Pourtant, c’est un projet plein de vie que Dieu avait pour lui. À l’âge de 3 ans il quitte l’orphelinat avec sa famille adoptive, direction les États-Unis. Dans ce foyer, George grandit choyé et il déploie ses talents de musicien. Il s’adapte à son handicap et joue avec ses pieds.
La plupart des gens ne soupçonnerait pas que j’ai été dans un orphelinat, à l’article de la mort. Et pourtant, me voici aujourd’hui : je suis l’exemple de la puissance qu’un amour inconditionnel et un soin pour les plus rejetés peuvent avoir.
Cet amour à la maison contraste avec ses souffrances à l’école. “Les enfants se moquaient de moi […] et j’ai vécu dans ces ténèbres du désespoir plusieurs années durant”, se souvient-il. Une lumière brille pourtant sur son chemin : sa foi éclaire sa route. Progressivement, il parvient à discerner les lueurs d’espérance dans sa vie. “Le seul choix que l’on a vraiment c’est la manière dont on va répondre à toutes ces choses qui nous arrivent ou avec lesquelles on est né”, explique-t-il.
Ce tournant décisif va l’aider à rebondir. Et celui qui est devenu papa se lance alors à la poursuite de ses rêves. Responsable de l’animation musicale dans son église, il voyage aujourd’hui à travers les États-Unis et témoigne en musique du cadeau qu’est la vie.