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“Laissons Jésus […] nous guérir des rigidités et du repliement sur nous-mêmes”, a déclaré le pape François lors de la messe de clôture du 52e Congrès eucharistique international de Budapest, dimanche 12 septembre. “Que la croix soit pour vous un pont entre le passé et l’avenir !”, a-t-il déclaré après avoir prononcé la prière de l’Angélus sur la place des Héros de Budapest.
Le sentiment religieux est la “sève de cette nation si attachée à ses racines”, a-t-il souligné. Mais la croix, “plantée en terre, en plus de nous inviter à bien nous enraciner, élève et étend ses bras vers tous : elle exhorte à garder solides les racines, mais sans cloisonnement”.
Mon souhait est que vous soyez ainsi : ancrés et ouverts, enracinés et respectueux.
Le Pape a ainsi appelé les Hongrois à “puiser aux sources”, tout en s’ouvrant aux “assoiffés de notre temps”. “Mon souhait est que vous soyez ainsi : ancrés et ouverts, enracinés et respectueux”, a déclaré le chef de l’Église catholique.
Un peu plus tôt, dans son homélie prononcée devant quelque 100.000 personnes, le Pape a appelé à consacrer du temps à l’adoration : “Laissons Jésus, Pain vivant, guérir nos fermetures et nous ouvrir au partage, nous guérir des rigidités et du repliement sur nous-mêmes”, a-t-il déclaré. Il a souhaité que le Seigneur “nous libère de la servitude paralysante de la défense de notre image, qu’il nous inspire à le suivre là où il veut nous conduire”. L’Eucharistie, a-t-il insisté, pousse à “nous sentir un seul Corps, nous rompre pour les autres”.
Le pontife a exhorté les fidèles à ne pas se résigner “à une foi qui vit de rites et de répétitions » mais à s’ouvrir à la « nouveauté scandaleuse” de Dieu crucifié et ressuscité, Pain rompu pour donner la vie au monde. “Nous serons dans la joie ; et nous porterons la joie”.