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Les représentants de quelque 200 pays se réunissent à partir de ce dimanche 31 octobre pendant deux semaines, à Glasgow, afin de participer à la COP26. L’objectif : s’accorder sur la façon de réduire davantage leurs émissions de CO2 avec l’esprit de maintenir le réchauffement en-dessous +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle.
Le pape François a lancé un appel sur la BCC vendredi 29 octobre afin de relever le “défi de civilisation” que représente pour l’humanité la crise environnementale. Il a demandé aux participants de donner “des réponses efficaces à la crise écologique […] et, ainsi, un espoir concret pour les générations futures”. La situation critique que l’humanité connaît, affirme le pontife, appelle “à des choix radicaux qui ne sont pas faciles”. Cependant, il souligne que “l’humanité n’a jamais eu autant de moyens pour y parvenir qu’aujourd’hui”, et demande à chacun de “jouer un rôle” pour répondre à cette “menace sans précédent”.
Une délégation vaticane présente
Si le souverain pontife n’y assiste pas, une délégation vaticane, conduite par le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, “numéro 2” du Saint-Siège, sera bien présente. Fin septembre, le Pape avait accueilli au Vatican un groupe de jeunes investis dans la sauvegarde de la planète, leur demandant de “faire du bruit” et de se “faire entendre” sur les questions écologiques.
Quelques jours plus tard, moins d’un mois avant la COP26, le pontife avait cette fois réuni une quarantaine de chefs religieux et de scientifiques pour signer une déclaration en faveur du respect de l’environnement. Cet appel avait été remis en mains propres au ministre italien des Affaires étrangères, Luigi di Maio, et au Britannique Alok Sharma, président de la COP26 de Glasgow.
Avec son encyclique Laudato Si’ publiée en 2015, le pape François a donné un éclairage catholique mais aussi universel à la question de l’écologie. Petit coup de tonnerre pour la société toute entière, son plaidoyer pour une défense de la « maison commune » reste toujours aussi marquant aujourd’hui encore. Pour le souverain pontife, les solutions à la crise environnementale ne sont pas “purement environnementales” ou uniquement technologiques mais résident aussi dans un “sincère repentir” et une véritable “prise de conscience” du style de vie de chacun.