Pour qu'Aleteia poursuive sa mission, faites un don déductible à 66% de votre impôt sur le revenu. Ainsi l'avenir d'Aleteia deviendra aussi la vôtre.
*don déductible de l'impôt sur le revenu
Une rencontre amoureuse peut parfois être biaisée par deux attitudes contraires, surjouées lorsqu’il s’agit de plaire : s’oublier voire se sacrifier, ou bien s’affirmer de manière excessive. Ces deux pièges peuvent être illustrés par deux personnages sortis tout droit des contes de fée. Cendrillon, au début de l’histoire, est l’exemple même de l’acceptation et de l’esprit de service, au point de s’oublier elle-même. A l’inverse, Hans-mon-hérisson, « un enfant qui était mi-hérisson, mi-homme » décrit Grimm, devient agressif et blessant à trop vouloir qu’on le respecte, jusqu’au jour où il se défait de sa peau de hérisson. Deux comportements qui conduisent à des relations non ajustées, mais qui ne sont pas irréversibles, comme proposent de le démontrer Sandrine Chanfreau et Christophe de Vareilles lors de la visioconférence organisée par Theotokos « Ni hérisson, ni paillasson » le dimanche 7 novembre prochain à 18h30.
S’écraser comme un paillasson
Il arrive qu’à trop vouloir être aimé, ou par peur d’être rejeté, on s’oublie soi-même, on se sacrifie, au point de devenir un paillasson. On n’ose pas s’affirmer, craignant la séparation alors que la relation n’en est qu’à ses débuts. Ce qui prime, aux yeux de ces Cendrillon, c’est de préserver l’harmonie du couple, quitte à piétiner ses valeurs ou faire taire ses besoins. « Certes le message du Christ invite à l’esprit de service et de sacrifice, mais lorsque les attitudes ne sont pas ajustées, la relation déséquilibrée, alors il devient difficile de construire une relation vivante », prévient Christophe de Vareilles. Une attitude provoquée par le besoin d’être aimé, apprécié. Nécessairement, au bout d’un certain temps, celui qui s’est tu, qui s’est sacrifié pour de mauvaises raisons, finit par exploser.
Piquer comme un hérisson
L’autre piège, aux prémices de la relation amoureuse, consiste à s’affirmer de façon excessive, au risque de dominer l’autre, voire de le repousser. A trop vouloir être respecté, on devient agressif, à l’instar de Hans-mon-Hérisson. « Une attitude qui prend racine dans le besoin d’être valable à ses propres yeux », explique Christophe de Vareilles.
La juste affirmation de soi
Entre ces deux attitudes, trop soumise et trop agressive, réside une troisième voie : une juste affirmation de soi. « Une manière de dire à l’autre : voilà qui je suis vraiment, voilà ce qui est juste et bon pour moi, voilà mes projets », précise Sandrine Chanfreau. Une démarche qui invite au respect, – respect de soi et respect de l’autre, – et qui suppose de se connaître soi-même. Pour cela, la coach et conteuse invite à écouter sa nature intérieure. « En incitant les personnes que j’accompagne à écouter leur nature intérieure, je les vois se métamorphoser ! Elles en viennent à accepter qui elles sont, et deviennent ainsi acteurs de leur vie ». Une réconciliation avec soi-même qui prend du temps, alerte-t-elle, mais ô combien libératrice.
En partenariat avec Theotokos.