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Le débat autour de l’avortement se poursuit aux États-Unis. Les 1er et 2 décembre 2021, la Cour suprême examinait la plainte de Lynn Fitch, procureur général du Mississippi qui défend la loi de l’État sur l’avortement. Le Gestational Age Act interdit l’avortement après 15 semaines de grossesse. Lynn Fitch a porté plainte devant la Cour suprême des États-Unis, afin d’invalider l’arrêt « Roe vs. Wade » qui autorise l’avortement « tant que le fœtus n’est pas “viable”, soit vers 22 à 24 semaines de grossesse ». Au cours de l’audition, le juge Amy Coney Barrett a estimé que l’adoption était une « alternative viable » à l’avortement.
Une décision difficile
Pour la sociologue Gretchen Sisson de l’University of California San Francisco (UCSF), l’adoption est cependant « une décision très difficile ». Elle explique avoir constaté « beaucoup de chagrin, de deuil et de traumatisme chez les femmes qui renoncent à leurs droits parentaux ». Mais elle ne se prononce pas sur le ressenti des femmes qui recourent à l’avortement, comme si l’élimination de l’enfant était sans difficulté particulière. « La plupart des femmes qui envisagent ou choisissent l’adoption ont déjà exclu ou n’ont jamais vraiment envisagé l’avortement », assure la sociologue. « C’est un projet parental qui est contrecarré, généralement par un manque de ressources financières, de soutien familial, de soutien du partenaire. » N’est-ce pourtant jamais le cas pour les femmes qui se tournent vers l’avortement ?
Gretchen Sisson indique qu’aux États-Unis, on recense 18.000 à 20.000 adoptions chaque année, quand 900.000 avortements y sont pratiqués.
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