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Une bague à l’effigie du Bon Pasteur vieille de 1.700 ans retrouvée au fond de l’eau

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BON PASTEUR

© AHMAD GHARABLI / AFP

Caroline Becker - publié le 24/12/21

Des centaines d'objets archéologiques découverts ces derniers mois lors de fouilles marines en Méditerranée ont été présenté par Israël cette semaine. Parmi eux, une bague en or vieille de 1.700 ans gravée de la figure du Bon Pasteur, allégorie de Jésus-Christ.

C’est une trouvaille exceptionnelle et rare qu’on fait les archéologues israéliens ces derniers mois ! Alors qu’ils effectuaient des fouilles au large de Césarée, entre Tel-Aviv et Haïfa, où deux navires ont sombré il y a 1.700 et 600 ans, les chercheurs on retrouvé une multitude d’objets divers, notamment une bague octogonale en or ornée d’une pierre précieuse verte. Mais le plus incroyable est l’image gravée sur la pierre : un jeune berger en tunique portant un bélier ou un mouton sur l’épaule. Une iconographie qui ne fait aucun doute sur l’identité du personnage : il s’agit bien d’une allégorie de Jésus sous les traits du Bon Pasteur !

Helena Sokolov, la conservatrice chargée des pièces à l’Autorité des Antiquité d’Israël (AIA), confirme qu’il s’agit bien de l’image du Bon Pasteur. Une iconographie rare sur une bague mais bien répandue dans les premiers siècles du christianisme comme en témoigne les catacombes de Priscille à Rome qui conservent l’une des plus anciennes images du Christ sous la forme du Bon Pasteur. De par sa petite taille, le bijou aurait certainement appartenu à une femme. Sa découverte au large de Césarée n’est pas étonnante, la cité étant jadis, capitale locale de l’Empire romain au IIIe siècle. Une époque où le christianisme se développait beaucoup, “surtout dans les villes mixtes comme Césarée”, a précisé la conservatrice.

Titre donné au Christ, le “Bon Pasteur” fait allusion aux paroles du Christ dans l’Évangile de Jean (Jn 10, 11) : “Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis” mais rappelle aussi le Psaume 22 : « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer… ». À l’époque où les chrétiens étaient encore durement persécutés, ces allégories permettaient aux apôtres du Christ de se reconnaître et de témoigner de leur foi tout en restant discret. En effet, les Romains utilisaient déjà cette image du bon pasteur dans leur rite funéraire en ornant leurs tombeaux d’un jeune berger au milieu de ses brebis. Une image bucolique qui symbolisait un au-delà empli de paix.

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Tags:
ArchéologieIsraël
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