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Jean Paul II estimait que toutes les femmes enceintes devaient être soutenues

PREGNANT WOMAN

With Love of Photography | Getty Images

Philip Kosloski - Marzena Devoud - publié le 15/01/22

Jean Paul II a commencé son pontificat en exhortant le plus grand monde à entourer les femmes enceintes avec amour et bienveillance afin de les aider face aux peurs et aux doutes que beaucoup ressentent.

« Merci à toi, femme, pour le seul fait d’être femme ! » Un cri du cœur sans précédent de Jean Paul II. Il vient du plus profond de lui : sans doute des milliers de confessions des étudiantes qu’il entendait quand il était jeune aumônier à Cracovie. Mais aussi de longues conversations avec ses amies, dont Wanda Poltawska, femme mariée et mère de famille très croyante, aujourd’hui âgée de 100 ans.

Rien de surprenant que quelques mois seulement après son élection, le 16 octobre 1978, le pape polonais a commencé à exhorter chacun à soutenir les femmes enceintes de toutes les manières possibles. Ses paroles d’encouragement ont été prononcées après la célébration de Noël lors de l’audience générale du mercredi 3 janvier 1979. Un autre grand cri du cœur:

« La nuit de Noël, la Mère qui devait enfanter (« Virgo paritura ») ne trouva pas de toit. Elle ne trouva pas les conditions dans lesquelles s’effectue normalement ce grand mystère à la fois divin et humain qu’est la naissance d’un homme. Permettez que je recoure à la logique de la foi et à celle d’un humanisme conséquent. Ce fait dont je parle est un grand cri, c’est un défi permanent à tous et à chacun, particulièrement peut-être à notre époque où on demande souvent à la mère qui attend un enfant une grande preuve de cohérence morale. En effet, ce que, par euphémisme, on appelle « interruption de grossesse » (avortement), ne peut être jugé selon d’autres catégories authentiquement humaines que celles de la loi morale, c’est-à-dire de la conscience. On pourrait rapporter beaucoup de choses à ce sujet, sinon les confidences faites dans les confessionnaux, du moins celles entendues dans les consultations pour la maternité responsable. »

Jean Paul II explique ensuite ses attentes pour ce que chacun doit faire auprès des femmes enceintes :

« On ne peut donc laisser seule la mère qui attend un enfant, avec ses doutes, ses difficultés, ses tentations. Nous devons être auprès d’elle pour qu’elle ait assez de courage et de confiance, pour qu’elle ne charge pas sa conscience, pour que ne soit pas détruit le lien le plus fondamental de respect de l’homme pour l’homme. Tel est en effet le lien qui commence à l’instant de la conception et à cause duquel nous devons tous, d’une certaine manière, être avec toute mère qui attend un enfant. Et nous devons lui offrir toute l’aide possible. »

L’avenir de l’humanité

Jean Paul II touche ainsi le cœur du problème : le soutien aux femmes reste l’une des principales clés de l’abolition de l’avortement. Pour lui, « une société incapable d’évaluer la richesse de l’enfant qui naît ou de la vocation de la femme à la maternité n’a pas d’avenir. Le respect de la vie, de la conception jusqu’à la mort naturelle, représente le moment essentiel de la question sociale moderne »,  a-t-il souligné notamment lors d’une homélie prononcée à Mulhouse, le 11 octobre 1988. Le pontife polonais pouvait même manifester de la colère quand il apprenait les initiatives d’Etats ou de sociétés promouvant le droit d’une femme « à retirer la vie à l’enfant qu’elle a conçu ». Ce fut le cas en face de la sous-secrétaire de l’ONU pour la population et le développement, qu’il avait reçue à Rome en mars 1994 : « Ce qui est en cause, Madame, c’est l’avenir de l’humanité ! »

Tags:
FemmesgrossesseMaternitéPape Jean Paul II
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